• A la solde des USA et d’Israël font leur forcing dans le printemps arabe.

    Les monarchies arabes ont été chargées de mener LA CONTRE-REVOLUTION selon la convenable stratégie des USA & d’Israël et surtout la bénédiction participative de médias et journalistes téléguidés. L’heure est grave ! Les peuples arabes réveillés d’une léthargie, multi décennale, qui a ruiné leur destin, sont détectés comme différents et même opposés aux intérêts établis pour les puissances occidentales.

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Les Sudairi (un clan lié directement à la monarchie des Béni-Saâoud) ont fait, lors de la 1ère semaine de mai semaine en Egypte, un assaut contre-révolutionnaire avec des sondages, des enquêtes de rues et des tas de pratiques CONTRE-REVOLUTIONNAIRES. Des journalistes ont largement pris part, aux actions médiatiques à faire valoir un certain libéralisme loin des aspirations de liberté des populations révoltées. Le Maroc est chargé de faire la même chose en Algérie et en Tunisie pour le Maghreb.

    Sous la bannière d’Oussama Ben Laden, que ce soit en Afghanistan, en Bosnie, en Tchétchénie ou ailleurs, les Sudairi ont activé depuis des décennies. Parmi leurs meilleurs recrus est Rafik Hariri qui s’est avéré intéressé par les ressources financières des monarchies du Golf où ses entreprises sont très présentes. Et son rapprochement avec cette secte a accéléré son départ.

    Alors que se dessine une perspective démocratique globale touchant le monde arabe, la riposte des influences liées au monde capitaliste le plus criminel vient de donner le ton. Quand trois gouvernements pro-occidentaux ont été balayés : le parlement a renversé le gouvernement de Saad Hariri au Liban, et en même temps des mouvements populaires ont mis en échec le règne maffieux de Zine el-Abbidine Ben Ali en Tunisie, puis arrêté d’une manière à la fois révolutionnaire et juridique Hosni Moubarak en Égypte, les pays occidentaux ont donné à leurs alliés, les monarchies, l’injonction de riposter.

    L’explication des contre-révolutionnaires composés d’islamistes et de monarchies

     


    Israel et la revolution Arabe - No terrorisme... partrolltunga81

    Dans ce climat se sont apparues des manifestations contre la domination états-unienne et le sionisme, qui ont créé une alerte dans les grandes capitales occidentales. Enclenchant une intervention directe en Libye de l’Otan qui n’a jamais révélé sa conformité avec la résolution onusienne prise contre Kadhafi, La Russie, le brézil, la chine LE DISENT. Puis prenant pour cible le régime despotique du Baath syrien, la CIA a repris des contacts avec des islamistes du pays du Cham. A la fin du mois d’Avril la mort de 5 policiers syriens abattus par des snippers ont permis à l’appareil répressif et policier l’arrestation de 5 islamistes directement impliqués dans ces meurtres.

    Dans les convoitises du pétrole libyen, il y a le scénario récent de permettre au despote au pouvoir à Tripoli de venir installer sa tente sur le boulevard des Champs Elysées. Pour d’une part bloquer l’immigration des embarcations de fortune empruntées par les africains surtout à partir de la Libye, ce qui a fonctionné. D’autre part permettre aux compagnies pétrolières de prendre une part des ressources énergétiques libyennes, ce qui n’a pas bien marché. L‘abolition des sanctions de 2003 contre lé régime a permis à ces compagnies occidentales d’affluer en Libye avec l’espoir de prendre la part du lion. Elles ont été déçues.

    En Libye, la base du système de coopération en matière énergétique est connue, sous le nom d’Epsa-4. Il consiste à concéder des licences d’exploitation aux compagnies étrangères donnant par ailleurs à la compagnie étatique (National Oïl Corporation of Libya, NOC) le pourcentage le plus élevé du pétrole extrait, comme se fait partout. La forte compétition entre les rapaces, a poussé la compagnie libyenne à augmenter son pourcentage jusqu’à plus de 80 %. « Les contrats Epsa-4 étaient ceux qui, à l’échelle mondiale, contenaient les termes les plus durs pour les compagnies pétrolières », dit Bob Fryklund, auparavant président de la société étasunienne ConocoPhillips en Libye.


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  • Les éventuels massacres des dictateurs font de mauvais amis aux révolutionnaires du printemps arabe.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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     Avec les réflexes du clientélisme qui anime les régimes qui paient des troupes de larbins, pour mater les soulèvements, les dictateurs commettent des crimes contre les populations qui les contestent. Les partisans, des dictatures arabes gangrénées de corruption, captent de faramineuses rentes. Et elles ne veulent pas qu’elles leurs échappent.

    Ces suppôts tiennent à aider ceux qui à la tête des Etats, qu’ils ont suivi pendant des décennies en gagnant des privilèges. Ils ne reculeront pas jusqu’à sacrifier, leurs vie et leurs propres libertés. Ils disposent de réseaux dédiés à entretenir et protéger les situations de haute dégénérescence et de gabegie telles qu’elles… Face aux révolutions qui, de leur côté, espèrent leur belle époque « quand les peuples suivront » ils censurent mais traquent avec férocité les révoltés. Ils sont d’un côté…


     parsanahassainia

    De l’autre, l’implication des pays occidentaux comme en Syrie et en Libye, via l’ONU qui complètement discréditée, est un leurre néfaste aux yeux mêmes des révolutionnaires issus des catégories marginalisées. Les expériences de la Tunisie et d’Egypte ont mis au devant ces engages dans les séditions, sans l’apport étranger.
    A l’origine ces révolutionnaires hommes, femmes et jeunes étaient, de part l’intégrité, vivaient des calvaires d’exclusion qui les ont poussé aux révoltée. Des décennies durant ils ont observé l’organisation internationale, tellement versée à une complaisance envers les crimes israéliens, inactive. Ils n’oublient quand même pas que les locaux de l’ONU, coûtant des millions de dollars, ont été pulvérisés lors de l’opération criminelle dite« Plomb Durci ».  
    Pour les pays arabe où l’apprêté des luttes est jalonnée de malheurs, de fracas des armes et de mise sous précarité de millions d’êtres humains, la Syrie et la Libye, la solution à l’iranienne. Elle est espérée par les dirigeants qui lâchent des policiers aguerris dont la brutalité est clanique et terriblement injuste.


     parsanahassainia

    Si les drones américains n’on pas été efficaces contre Ben Laden, il a fallu l’intervention au corps à corps pour venir à bout de ce criminel du « Fascislamisme ». Et si ces engins automatiquement et à distance pourchassent le démentiel Kadhafi, il faut se demander qui est le mieux bardé des deux sbires, le dictateur ou bien le leader de la nébuleuse obscurantiste ?
    Puis Bernard Henry Levy, un intellectuel connu au Maghreb, étant un personnage qui a d’abord réduit la diplomatie institutionnelle de son propre pays, la France, à une retraite pour dirigeant officiel, en dépassant sa mission de sa présence et ses interventions. Au Maghreb, il est honni par le petit peuple, et peut-être moins auprès de certaines bourgeoisies. A se demander si un quelconque ministre des affaires étrangères est en poste, quand le philosophe a brillé dans tous les médias et salons huppés, avec une bougeotte puérile.
    La Russie, la Chine et d’autres pays ne sachant de quels arguments tenir, ne donnent pas aval aux interventions occidentales. Ces pays émergents doutent que les révoltes soient autonomes, c’est-à-dire dépourvues de manipulations exogènes. Des partenaires plus présents dans les pays arabes, ces pays ont d’une part des raisonnements valables quant à la prédation des richesses énergétiques, comme en Libye, et souhaitent d’autre part que les révolutions aboutissent sur des victoires.

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  • Maroc, rien à attendre des fausses promesses.

    Pour la 3ème fois depuis le début de l’année, des milliers de marocains ont réclamé la démocratie et la justice sociale, par de grandes manifestations en ce dernier dimanche d’Avril. Ces manifestations sont le premier mouvement d’ampleur, depuis le début (14 mars). En effet depuis les révoltes en Tunisie puis en Egypte et à présent dans d’autres pays du monde arabe dont la Libye, elles sont grandioses, après celles du 14 mars, réclamant des réformes politiques au Maroc où la JUSTICE SOCIALE TIENT LA PREMIERE PLACE.

    Depuis le 14 mars, jour de grand soulèvement où les centres de plusieurs villes ont été dévastés, le déclenchement de la protestation a formulé l’aspiration populaire de modifier le système marocain de gouvernance. Cette sédition qui, revient en force, a pour but de combattre les injustices. Et elle reflète que les dirigeants despotiques doivent se désister des pouvoirs qu’ils détiennent. Ils ont semé la misère !

    La revendication de limitation des pouvoirs politiques du roi Mohammed VI est davantage mise au devant que l’amoindrissement des disparités, notamment par les commentateurs qui étouffent les injustices. Comme dans les contestations qui secouent le monde arabe, elles ont le prétexte direct des systèmes politiques, mais induisent profondément des revendications sociales. Dont l’emploi comme, partout, l’a bien dit un questionné par un journaliste "Je suis ici parce que je veux un Maroc plus juste, dans lequel les chances sont les mêmes pour tous les jeunes, notamment pour ce qui concerne l’emploi" .

    Ont été tracées depuis, avec ces revendications, les grandes lignes des réclamations qui incarnent les aspirations réelles des marocains. A savoir la réduction du pouvoir du roi Mohamed V sur les institutions, présentée sans remise en cause de son règne. Depuis cette date du 14 mars, le mouvement ne s’est essoufflé malgré des sorties sporadiques. Mais les appels et leurs enjeux sont devenus plus clairs aux yeux de l’ensemble des sujets de cette monarchie.

    Le régime est gangréné par la posture d’être le 1er producteur mondial de cannabis. Et en exerçant une colonisation, en illégitimité dans les résolutions onusiennes et la légalité internationale, sur le Sahara occidental, son peuple est plongé dans la misère sociale où la corruption et la mendicité sont des quotidiennetés.

    Le Mouvement de jeunes du 20 février, lancé sur Facebook, principal organisateur des manifestations a appelé pour des marches dans plusieurs villes du royaume et à des horaires différents, pour ce dimanche 24 avril.

    Le mouvement a été appuyé dès sa naissance par des ONG comme l’Association marocaine des droits humains (AMDH) ainsi que des journalistes indépendants. L’appel consistait à “l’adoption d’une Constitution démocratique”, mais aussi la caractéristique sociale est grandement reproduite et avancée.

    Dans les villes de Rabat et Fès (du centre du pays), c’est vers 15h00 (16h00 GMT) que les rassemblements ont commencé, puis une heure plus tard, à 16 heures, a eu lieu le déplacement des manifestants. La 1ère ville, la capitale, environ elles étaient 10000 personnes selon les autorités, alors que les organisateurs avancent le chiffre de 20000. Et ce malgré une forte pluie battante. Et des incidents de saccage qui sont l’expression de colère, ont suivi.

    A Marrakech, du sud et haut-lieu du tourisme marocain, ils étaient 2000 manifestants regroupés dès 10 heures de la matinée. Un groupe quelques 200 personnes désignées comme étrangères à la manifestation ont attaqué et pillé des magasins. Comme elles ont lancé des pierres contre un édifice public ainsi qu’un fast-food. Pour marquer que des noyaux émeutiers considérés les plus conformes aux réalités des soulèvements des peuples arabes, et sont encore dans la rage de la révolte.

    Dans la ville de Tanger (nord), les manifestations, au nombre de 3000 selon les pronostics, ont commencé à partir de 11h00 GMT avec la même hargne.

    Tellement la poudre aux yeux des promesses comme la libération de quelques 190 prisonniers politiques dernièrement, n’assouvissent pas la soif de liberté et d’égalité. Ce qui tarde à se concrétiser, c’est l’accès de tous les catégories du peuple aux richesses...

     


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  • Tunisie, un code électoral pour une constituante à la hauteur de la révolution rayonnante sur le PRINTEMPS ARABE.

    La parité HOMME-FEMME irréversible !

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La place accordée à la femme dans le nouveau paysage politique, après les jalons des décennies du « bourguisme » laïc, sans polygamie et grandement régulateur de la cellule familial, connait une consécration consolidée et absolue de la parité homme-femme. Cette parité date de1957 lors de la promulgation du CSP, Code du Statut Personnel, donnait à l’individu sans disparité de l’origine et du sexe la qualité d’une citoyenneté qui a été mise en berne par les pratiques despotiques du passé.

    D’abord l’objectif de mettre en place une assemblée constituante (pour fonder la nouvelle constitution), avec les élections du 24 juillet, est totalement orientée pour une composante moitié-moitié des 2 sexes. Elle permet d’arriver au résultat escompté, du moins l’effort et la formule jettent les bases essentielles pour atteindre cette finalité.

    Puis l’obligation à tous les partis de présenter des listes avec l’égalité du nombre de candidats entre hommes-femmes, apporte une seconde assurance. Elle prévoit d’une manière explicite l’alternance des noms –masculin-féminin- sur les listes. Et enfin le mode électoral, qui est largement favorable aux petits partis, est basé sur un scrutin de liste à un tour tenant en compte de la représentation proportionnelle et aux plus forts restes. Ce qui fait aussi que la sensation de l’irréversibilité de la révolution est toujours en marche.

    Le conseil de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, n’a pas lésiné sur les voies ardues pour instaurer une modernité au niveau de la société. Par le passé l’évolution était déjà bien balisée par le projet de société lancé par le 1er président de la Tunisie, Bourguiba, et suivi assez fidèlement par le dictateur Ben Ali.

    Le décret loi ne fait pas l’unanimité, car le débat démocratique s’est ancré dans la pratique quotidienne. La démocratie étant de plus en plus participative, la population suit l’évolution de la transition.

    Tous les sujets et points forts de ce décret-loi sont encore discutés. Aussi bien la parité, fixée par l’article 16. Que le mode de scrutin révélateur d’une recherche d’équilibre politique. Ainsi que l’exclusion, selon l’article 15, de ceux ayant occupé, durant les 10 dernières années que certains désirent rallonger cette période à 23 ans antérieurs, des postes de responsabilité au sein du gouvernement de Ben Ali ou des structures du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) dissous, constituent l’essentiel du débat.

    Certains observateurs et tunisiens voient en cette exclusion des membres de l’ex.RCD est arbitraire, préconisant que la sanction des urnes serait plus crédible et légale. Gazi Ghrairi, porte-parole de la Haute Instance, a tenté de répondre aux interrogations.

    Par le passé, depuis 1988, l’activité des islamistes, les votes en Tunisie ont été toujours favorables aux responsables et proches du RCD. L’incidence négative déduite en ricochet fut l’exclusion purement et simplement de toute activité politique du plus grand nombre de tunisiens.

    LIRE TOUS NOS SUJETS CONCERNANT LA TUNISIE

     

    1- Tunisie : La démocratie à l’ombre d’une opacité qualifiée par politico-maffieuse… 

    2- La Tunisie aux portes d’une alternance.

    3- Les oppositions tunisiennes sont toutes issues de la gauche, la base de toute idée révolutionnaire.

    4- Tunisie. Bochra Belhadj Hmida : « pas de démocratie sans l’égalité totale entre les hommes et les femmes »

    5- Tunisie : les aléas de post-révolution ont la singularité d’être haineux…

    6- Israël appelle les juifs tunisiens à émigrer contre rémunérations

    7- Les féministes Tunisiennes réclament un Etat laïque et l’égalité des droits

    8- LA FEMME TUNISIENNE ACTRICE ESSENTIELLE DANS LA REVOLUTION...

    9- Ben Ali ya djaban (poltron) !

    10- Comment les dictatures bloquent Internet, l’expérience tunisienne en primauté des études de cas.

    11- Quand Habiba Menchari réclamait l’abolition du voile.


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  • Un anniversaire pour les démocraties naissantes sur les rives du Sud : LE PRINTEMPS ARABE.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Indiscutablement, parler de l’épopée de « La commune de Paris » à l’heure des subversions pour la démocratie en cette époque qualifiée de « printemps arabe », il y a intérêt quelconque. Celui de (et pour) se remémorer, de ces émeutes révolutionnaires, il y a de probantes similitudes et singularités.

    Le mouvement populaire de jadis qui remet en cause des régimes végétant sans la confiance des sujets administrés, a les mêmes particularités que celles vécues par les pays arabes.

    La doctrine qu’on reconnaît est : un pays, renfermant les libertés, a plus de chances de prendre en charge son destin. Elle vérifie, sans les paradoxes libéraux, que quand il en est dépourvu, les peuples en ont marre et se révoltent. Face audespotisme des dirigeants arabesqui sont réellement de criards défaitistes, quand même la justesse des causes qu’ils sont censés défendre au nom de ceux qu’ils gouvernent.

    La geste historique dite de la Commune de 1871 réveille positivement son témoignage, avec ses 140 années. Elle soulève la même idée citoyenne d’abord. Puis les émeutes qui l’ont jalonné sont identiques à celles qui se manifestent maintenant, avec la revendication essentielle qu’on perçoit de la rive sud du bassin méditerranéen.

    Hymne à l’égalité, le fait est mémorable pour la symbolique de sa désignation, liée aux affaires de la cité « Commune de Paris », n’est pas anodin. Il a duré du 18 mars au 28 mai 1871. Et est présenté aussi pour l’humanité comme une référence incontournable dans l’interprétation et l’exercice de la démocratie.

    Son accomplissement par la révolte de citoyens désarmés et contestant les forces étatiques, rappelle tous les évènements récents déclenchés depuis la Révolution des Jasmins. Les faits de « La Commune » furent une révolution qu’un peuple a porté jusqu’à créer sa propre administration, instaurant sa volonté et de la manière la plus participative. Ce que recherchent exactement les peuples arabes…

    Cette expérience du « peuple qui dirige » n’a pas longtemps duré, un feu de paille... Elle est pourtant gravée dans les annales et chroniques de l’Histoire humaine, notamment d’avoir été l’acte précurseur des révolutions du 20ème siècle. Puis le revers d’une victoire de l’ennemi s’est couronné d’un bain de sang, un vrai génocide nommé «  la semaine sanglante ». Tel le massacre qu’effectue Kadhafi ou bien le syrien Bashar Al-Assad.

    Ce fut surtout, et sans autre interprétation, une révolte armée des ouvriers de Paris. Tous les révolutionnaires s’accordent à la considérer comme un repère, une méthode vivante et un principe valeureux, dans leurs pratiques subversives. Lénine la citait ainsi : « la source du pouvoir n’est plus dans des lois préparées par un Parlement, « mais dans l’initiative venant d’en bas », des masses populaires. »

    Si la capitale française garde l’appellation et le symbole à son compte, tel récemment pour place Tahrir en Egypte qui est bien désignée à comparaison, d’autres villes françaises(Marseille, Lyon, Saint-Étienne, Narbonne, Toulouse, Le Creusot, Limoges) ont connu les mêmes soulèvements. Les populations de toutes ces agglomérations ont donné à leurs localités la gestion directe du peuple.

    Karl Marx d’abord opposé à une lutte armée des ouvriers opta par la suite à la soutenir, disait « c’est la première insurrection prolétarienne autonome. » Elle avait introduit le régime républicain et la démocratie qui n’avaient pas fonctionné auparavant. Le régime français, très versatile, de l’époque de 1804 à 1871, la France a vécu principalement sous des régimes monarchiques plus ou moins autoritaires : (Premier Empire, Restauration, Monarchie de Juillet, Second Empire), le régime républicain et la démocratie n’avaient fonctionné que très peu d’années.

    Grâce à cet acte révolutionnaire collectif, qu’aussi Mao Zedong et Fidel Castroont suivi : de remettre au peuple l’initiative. Une page nouvelle a présidé la destinée de la France ! En restant un exemple pour toutes les révolutions qui se disent...


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