• L’ONU a écouté la Ligue Arabe qui verse sa confiance dans les révoltes populaires qu’elle ne peut démentir.

    Scène de liesse, à Benghazi, après le vote onusien. Les peuples arabes qui se reconnaissent dans la résolution sanctionnant Kadhafi et ses "Batalgyas" (nom donné -entendu en Egypte- aux mercenaires servant les despotes), ont partagé la signification de ce texte.

    Pourtant sans vraiment comprendre les positions de ce qui est "*la communauté internationale*" quand il s’agit du cas d’Israël !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La foule a accueilli le vote de l’ONU par des cris de joie. Cinq de minutes avant, des explosions et des tirs de DCA ont été entendus. Le texte a obtenu dix voix pour, zéro contre et cinq abstentions, dont la Chine, la Russie et l’Allemagne. Le Conseil de sécurité des Nations-Unies, à New-York, a voté une résolution instaurant une zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye.

    Finalement la ligue arabe a, pour la première fois de son existence, été majoritairement d’accord, à l’exception de l’Algérie et la Syrie, pour une sanction contre Kadhafi. Le fou empruntant des diagonales est exclu, des rangs, du vaste giron arabe, par ses frères disent-ils tous ! La confrérie défaitiste des monarchies et des despotes est ébranlée par le réveil des peuples avides de liberté.

    La ligue arabe s’est, la première, prononcée pour la création de la zone d’exclusion aérienne, pour endiguer l’assaut final de la petite armée, mais assez organisée, restée Fidel au bouffon qui de Tripoli. Ce dernier ne se lasse pas de jouer ses lamentables comédies, qu’un fils né dans les méandres d’un trône structurellement tribal.

    L’ONU n’avait pas encore voté son verdict. Et la voix de ligue arabe a bien fait entendre qu’il faut arrêter le sanguinaire. Sous l’impulsion de rebelles, qui par mimétisme révolutionnaire de la Tunisie et de l’Egypte, veulent chasser des régimes aussi bien inégalitaires et sans libertés. Pour une fois cette organisation a montré la divergence fondamentale qui indique que les dirigeants ne pas légitimes du point de démocratique.

    Le président français a déclaré qu’il est prêt pour une frappe des forces françaises si les pays arabes prennent part. Delà à ce que ces derniers passent à l’acte, il y a les dires deKadhafi qui aurait financé la campagne de Sarko. Ce n’est pas la première que des prétendus financements frauduleux de la campagne présidentielle de Sarkozy est soulevé. Une norme constitutionnelle en mesure de provoquer la destitution mais les preuves sont loin d’établir quoique-ce-soit.

    La France se contente en réalité d’uniquement de l’aval des pays arabes. Mais souhaite associer plus de monde en préconisant la tenue samedi à Paris d’un sommet tripartite Union européenne-Ligue arabe-Union africaine.

    Arrêter l’offensive de Mouammar Kadhafi, interviendra dès le vote de ce jeudi par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution autorisant ces opérations.

    La résolution franco-britannico-libanais visant à mettre fin à la répression du soulèvement contre le régime du dirigeant libyen, a été défendu par Alain Juppé Le ministre français des Affaires étrangères. Qui déclara à son arrivée : « en cas de vote positif, sur lequel Paris se dit confiant, la France et ses partenaires mettraient très vite la résolution en oeuvre. »

     

    Lybie : Pile ou Face ?

    SI LES SOUTIENS ETRANGERS RESTENT TIMIDES, C’EST UN SIGNAL FORT POUR ECRASER LES AUTRES MOUVEMENTS DU "PRINTEMPS ARABE".

    La violence avec laquelle Kadhafi réprime les citoyens de son pays qui ne sont pas d’accord avec sa pérennité à la tête de l’Etat, sans moindre alternance démocratique, a montré à d’autres pays arabes qui vivent des manifestations, la méthode de terminer avec leurs révoltes. En effet à Bahreïn et au Yémen, le déchaînement des appareils répressifs est devenu plus virulent et sanguinaire.

    Défaite ou bien repli de la rébellion libyenne, les forces de Kadhafi mènent l’offensive.


    Depuis les démonstrations des militaires restés fidèles au despote libyen, qui gouverne sans partage et d’une manière clanique, depuis plus de 4 décennies son pays, un net recul des contestataires est constaté. Ce qui montre aussi leurs faiblesses en matière de combats armés, par leur perte de terrain. Désormais une suite d’offensives qui mettent en défaite les rebelles. La difficulté de ces derniers, est de ne pas être capables de mener une guerre aussi minime et sanglante à la fois, que celle à laquelle ils se sont trouvés confrontés.

    Kadhafi indispose la perception des expressions citoyennes du printemps arabe et amoindrit les conséquences de ce qui s’est passé en Tunisie puis en Egypte. Plus gravement des blocages fatals sont dressés contre les autres tentatives de démocratisation enclenchées dans nombreux pays arabes, où les frondeurs ne manquent pas.

    Les forces de Mouammar Kadhafi prennent de vitesse les diplomaties du monde, toujours hésitantes en ce concerne une ingérence préconisée. Avec une forte position favorable, de la Ligue arabe, aux révoltés acculés jusqu’à Bengazi par les assauts qui n’épargnent guère les civils, le paranoïaque colonel risque les tribunaux internationaux. Et même dans ce cas, il faut que G. W. Bush soit aussi jugé à ses côtés. Sinon les peuples aujourd’hui désobéissants ne croiront jamais en ces juridictions internationales.

    Les bastions de sédition qui sont des bourgades comme des oasis dans le désert, tombent, l’une après-l’autre, sous la force de frappe de l’armée du colonel. L’Onu, interpellée par la ligue arabe, a vite avalisée la création d’une zone d’exclusion qui limiterait la motorisation de l’aviation militaire des forces loyales au Zaïm. Ces dernières se contenteront des routes, et s’exposeront ainsi aux frappes chirurgicales. C’est aussi une protection assurée pour les insurgés, contre les attaques aériennes. Le conseil de sécurité ne compte pas se réunir de sitôt…

     

    La victoire au pile-ou-face !

    Il est difficile pour ce qui est la communauté internationale d’être crédible, de nier que les victoires de Tunisie et d’Egypte ne soient pas des leçons à suivre. La répression au Yémen et en Libye, laisse croire que les déboires du printemps arabe tournent court. Ils finissent écrasés par les chefs d’Etats qui sont plus des carriéristes. Des tyrans à ne vouloir aucunes alternances à leur règne absolu. Maintenant que l’odeur du pétrole est plus forte en Libye, fera des convoitises…

    Ces mouvements de révoltes sont spontanés, il n’y a aucun doute. Cependant leurs similitudes et leur géographie interpelle la conscience humaine. L’humanité est face à des despotes, comme les désarmés d’une insurrection incertaine. C’est un très mauvais signal envers d’autres dissidences éprises de démocratie, de faire tomber leur mur de Berlin nous apprennent nombreux commentateurs.

    Les pays occidentaux qui font cette communauté internationale ont été moins chauds pourtant, lors des révoltes de Tunisie et d’Egypte. Sous le prétexte « de la menace islamiste », les dictateurs contenaient un terrorisme. Réduisant les libertés dans ce sillage. Les islamistes qui soutiennent Al-Qaïda, suite aux agressions en Afghanistan, puis en Irak, sont très présents en Yémen et Bahreïn.

     


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  • LES ISLAMISTES ABSENTS DU PRINTEMPS ARABE.Contradictoires et ennemis des libertés, puis dépourvus de projet égalitaire, les "Fascislamistes" déroutés.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Tant redoutés dans le printemps arabe, les islamistes et leur pôle majeur Al-Qaïda ont été absents. Pourtant c’était, par le passé, l’harmonie dans les propos de la nébuleuse terroriste et ceux de la centrale idéologique qu’est l’internationale islamiste. Ils sont encore craints, du cas où ils récoltent à eux seuls l’aboutissement des changements encore en marche.

    Toutes les deux, Al-Qaïda et la confédération des pensées que préside une corporation de Cheikhs rêvant d’émirats, poussaient pourtant dans le sens de ce qui passe actuellement. Par les prêches de leurs relais dans les mosquées et autres déclarations souvent rapportées par Al-Jazzera, leurs affidés et cellules dormantes, ils appelaient à chasser les despotes des pouvoirs squattés pendant des décennies illégitimement. Les traitant aussi de tyrans au service des pays occidentaux et officines étrangères.

    Mais dans les révoltes largement populaires qui prennent en chasse les dictateurs accapareurs de richesses, ils sont écartés. A l’exception, pourtant également à un degré moindre, du Yémen où se sont repliés, ces dernières années, les camps d’entraînements et les sectes d’endoctrinement du « Fascislamisme » (fascisme vert).

    Les intégristes de l’islam noyauté en commun terme par le « Wahhabisme » saoudien et la pseudo-idéologie des théologiens du « fiqh » (savants de l’islamisme et du salafisme), n’ont pu, aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, avoir la place dont ils rêvaient depuis presque un demi-siècle. Celle d’être en première ligne des révolutions arabes qui ont montré cette louable aliénation, peu surprenante, du timbre obscurantiste dans leurs séditions citoyennes.

    Même avec la propagande occidentale qui soutenait les dictateurs, comme barrière à l’islamisme, les tenants d’un islam subversif sont restés à l’écart des mouvements sociaux du printemps arabe.

    Antinomiques avec les aspirations profondes des populations, la caractéristique religieuse étant simplement futile dans les volontés des rebelles qui revendiquent une seule et unique "liberté". Celle qui associe, dans son authenticité révolutionnaire, aussi bien un imaginaire démocratique et des aspirations égalitaires.

    Ce n’est donc pas aux religieux de prétendre assurer un avenir démocratique et un socialisme moderne, pouvant demeurer éternellement ouvert. Tel un projet, un programme sociétal, donnant des chances à tous les citoyens de vivre en république représentée par un Etat de justice. L’égalité des sexes est tellement secondaire dans la fausse idéologie des islamistes, car il s’agit de théocratie obscurantiste qui n’a aucun rapport avec les valeurs des idéologies (science des idées) modernes, qu’elle ne peut être admise dans les visées citoyennes des jeunes révoltées.

    Et encore moins à des factions disparates et hétéroclites, dont la violence a banni d’une part la démocratie et qui assurément espère, d’autre part, replanter la féodalité, de montrer de nouvelles espérances. Comme celle qui est dans les prétentions d’un certain Dalaï-lama, la féodalité islamiste est dépassée par l’Histoire. Elle s’amenuise selon le parcours de l’évolution de l’humanité.

     


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    Le pouvoir algérien, auteur d’une falsification de la constitution, décidé à réduire à néant la contestation populaire.

    Depuis ces semaines du printemps arabe, les jeunes algériens, des villes intérieures subissaient des intimidations. Et enfin, pour la cinquième fois depuis le 22 janvier, les tentatives de marches des opposants algériens, se sont trouvées cloîtrées et bloquées dès leur démarrage. Lors de la dernière, du 5 mars, la mobilisation des partisans du pouvoir s’est montrée très décidée, motivée et plus agressive.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    COMMUNIQUE DE LA L.A.D.H. Oran

    Dès que les premières personnes commençaient à pointer aux lieux des rendez-vous d’où devaient commençait les manifestation, et dans plusieurs villes d’Algérie, les policiers les ont embarquées. D’abord les journalistes ont été molestés et pris avant tous autres individus. Ce qui a engendré de priver grandement l’opinion de la suite des évènements.

    A l’ouest du pays, une marche prévue à Oran à partir de la Place du 1er-Novembre, a été interdite d’une manière dûment préparée. Une centaine d’interpellations, dont le représentant de la LADH Kaddour Chouicha, une dizaine de journalistes et d’autres citoyens. Ils ont été dispatchés sur plusieurs commissariats pour ne pas leur offrir l’occasion d’être ensemble. Et finalement ils ont été relâchés en après-midi, quand la dispersion a été déclarée réussie et close.

    Dans la capitale, au quartier de Hussein Dey, face au tribunal, une dizaine de manifestants sont arrivés une heure avant la marche, parmi lesquels deux députés du RCD et Ali Yahia Abdennour, président d’honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), âgé de 90 ans. Ils ont été vite ceinturés par les forces de l’ordre.

    Dans le quartier d’el Madania, place du 1er-Juillet, Saïd Saâdi le secrétaire du RCD a failli se faire lyncher par une horde d’une centaine d’hystériques « Batalgya » (nom pris des partisans du déchu égyptien Moubarak). Dès son arrivée sur les lieux, il a été traité de « kabyle, rentre chez toi à Tizi-Ouzou. Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD a 19 députés sur 389 au parlement), est membre de la CNCD.

    A l’ouest d’Alger, à Ain Benian ville qui connaissait depuis des années des révoltes citoyennes, des barrières avaient été érigées dès l’aube du samedi. Servant à bloquer l’accès aux piétons. Tandis que des véhicules blindés et un gros contingent de policiers casqués surveillaient les alentours, sans qu’il ne se passe quoi que ce soit, selon des témoins. La répression en alerte a impressionné, les jeunes emprisonnés dans les creux du désespoir !

    Et aussi quelques jours auparavant les locaux du siège du parti RCD, comme à Bordj-Bou-Arréridj, ont été visés par des saccages. Cette ville connue pour ses actes de militantisme citoyen, et qui avait un certain temps présenté Nor-Eddine Aït-Hamouda comme candidat à la députation, située aux confins de la petite Kabylie où le clivage arabes-berbères est ancré comme fortement le fléau du tribalisme qu’a entretenu par le passé le parti unique, tentait chaque week-end de créer un regroupent contestataire. Mais les sbires du système rentier et corrompu prenaient leurs menaces au bout du couteau.

    La CNCD, lancée le 21 janvier suite aux émeutes qui ont ouvert la nouvelle année et à la révolution des jasmins du pays voisin, s’est scindée en deux. Les partisans de marches dans les rues avec la société civile et des syndicats autonomes plus favorables à un travail de fond.

    LE PAYS PROFOND BOUGE AUSSI

     


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    L’échec du multiculturalisme projette et induit plus de déracinement des émigrants.

    Les beurs de France, sont-ils déjà français ou pas encore ?

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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     Pour bien évaluer l’intégration de tous les Nacer, Fatima, Mohamed, Malika… qui sont de la 3ème génération de maghrébins vivant en France, le multiculturalisme vous répond de sa panne ruineuse. Serait-il seulement, ce concept « multiculturalisme » en rapport avec seulement la spiritualité ?
    Ou bien, est-ce un multiculturalisme qui tisse vigoureusement des liens avec un ensemble de cultures, se partageant les espaces circonstanciels d’époque et de territoire ? « Le vivre-en-collectivité républicaine ! »
    Sans considération aucune de la population, dont l’échec du « multiculturalisme »identifié Par l’allemagne de Merkel semble lui revenir et incomber, des assises sont préconisées par la majorité présidentielles, dirigée par Mr Sarkozy, pour le 4 avril, afin de redorer le blason de la république laïque. Un pacte social défini ou commenté AINSI :

    Le contrat social de Jean-Jacques Rousseau Le contrat social, essai de philosophie politique, 1762. Rousseau établit que toute légitimité politique se fonde sur la communauté et la volonté générale. Ainsi, si nul n’a le droit d’aliéner au profit d’un autre sa liberté morale et civique, il est souhaitable que les hommes concluent entre eux un pacte, un contrat : l’individu renonce à une liberté absolue et se soumet aux règles dictées par l’intérêt général. En échange, la communauté garantit la sécurité de chacun et le respect des règles et des droits ainsi établis.
    Rousseau s’inspire en partie des idées de Montesquieu et des théories de Hobbes et Locke. Le Contrat Social est essentiel dans l’histoire des idées politiques : les révolutionnaires, comme Robespierre ou Saint-Just y trouveront une source d’inspiration, ainsi que la déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789.
    Nathalie Cros

    « L’islam de France et non l’islam en France » , telle est la consigne que galvaude le président français en parlant de multiculturalisme. Quand est soulevée aussi, indirectement et par ricochet, cette communauté musulmane qui accumule tous les refoulements de sa présence en hexagone, suscitant mille et une passions. Est-ce vraiment un débat sur une religion ?


    Onfray : le multiculturalisme est la seule bonne réponse
    envoyé par noop. - L’info internationale vidéo.

    Soumise à des harcèlements continuels de la part des opinions qui lui attribuent non seulement la délinquance remontée au stade d’insécurité, la communauté musulmane vivant en France est la cible préférentielle de tous les discours xénophobes. "Le multiculturalisme est un échec" sous-entend l’éradication da la seule particularité en rapport avec l’islam. Et qui recèle les populations, vivant l’exil intérieur dans les zones urbaines dites sensibles, à majorité maghrébine en France.
    Les propos, généralement attribués à l’extrême-droite incarnée par le FN et, qui lui, les assument pleinement, sont officiellement et socialement usités. S’emparant d’un thème récurent « l’assimilation », tant désirée comme une aliénation de la personnalité deressortissants d’un quelconque ailleurs. Il y a une forte exigence politique à convertir la mentalité des êtres, une dépersonnalisation !

    Pour que devienne douloureusement l’émigrant conforme à l’être, autochtone, qui lui marque des hostilités fondamentales, un débat ! Dont la discrimination à l’embauche et l’accès à un habitat décent sont toutes faites, restent en second plan de cette assimilation. Le discours du FN est aussi celui d’autres partis, préférant le mettre au programme populiste électoraliste, et en taisant même les racismes d’une autre ère. La réalité répandue et perçue paradoxalement dans le quotidien des jeunes, elle parle d’elle-même. Il n’est pas facile d’être maghrébin !


    Débat sur l’islam : la France dédaigneuse envers les subversions des peuples arabes pour la démocratie et l’égalité.

    Une querelle de coqs qui picorent du multiculturalisme dans la bassecour internationale.
     Peut-on vraiment, pour une population aspirant à être dignement représentée dans les institutions, ignorer le ressentiment d’une bavure diplomatique ? Comme citoyen d’une nation quelconque a-t-on seulement le nez plongé dans la routinière quotidienneté ?
    A propos d’institutions, et à l’heure d’un regard au multiculturalisme, dont font partie les représentations diplomatiques, il n’est pas dans l’ordre du jour des élus de toute la nation de discuter de cette présence de l’islam en France. Les élus, à ressentir le sujet du multiculturalisme de pleins méninges et poumons, sont moins du nombre des doigts d’une main.

    Boillon défend Kadhafi (C+)
    envoyé par LePostfr. - L’actualité du moment en vidéo.
    Négliger la sensibilité transmissible et à caractéristique parentale, de comment toutes les populations de France regardent le monde, c’est ne pas savoir réagir à l’international. C’est même dialectique que cela se traduise par des errements. Précisément les questions internationales ont leur appréhension au niveau des citoyens, sujets de république, les médias en rythment le suivi. Fondamentalement et géographiquement mitoyens à nombreux, péjorativement, « nouveaux français » les révoltes des populations de 2011 ont leurs échos en hexagone.
    La majorité présidentielle de l’UMP dont les pieds sont pris dans les tapis diplomatiques envers ce monde, plutôt arabophone, d’où sont originaires les musulmans de France, entame aussi un thème de société « le multiculturalisme ». Sont-ils aussi écornés, ces anciens arabes devenus français, à leur source des boutades de la diplomatie française ? La démocratie exemplaire s’est-elle subordonnée au mépris ? De quelle liberté d’exister parle-t-on, quand à l’égard des batailles pour la liberté des peuples exogènes, quilocalement ont des esprits à faire vibrer, des militants de causes...


    Le vrai Nicolas Sarkozy devant Dany Boon 
    envoyé par LePostfr. - L’info internationale vidéo.

    Les partis de la gauche française ont la perspective, à leur portée si c’est du point de vue électoral qu’ils s’engageront de gagner. Le regard lucide pour les peuples de l’UPM (Union Pour la Méditerranée) sans distinction. Y compris Israël, dernier colonialisme isolé dans le monde comme aucun autre régime ne l’est... Hélas, aussi ils méprisent aussi des sujets à la fois étrangers et en rapport avec la cohérence de communauté nationale. Ils doivent répondre plus judicieusement que la droite qui pragmatique, de toutes ses tactiques s’en sert maintenant pour rester au pouvoir.
    Fillon dernièrement en Arabie Saoudite après avoir été convive du pharaon déchu pendant ses vacances, la représentation est moins analysée que d’autres. Puis il est vu côté l’Arabie Saoudite un régime tu dans ses archaïsmes, et qui ne laisse rien des abjections à l’égard des femmes. Lors de ce déplacement cette monarchie abrite le despote Ben Ali.
    MAM dont les parents investissent à 90 ans investisse dans l’immobilier en Tunisie, ce qui est en fait pour l’héritière de la lignée, à bien interpréter la transaction immobilière, un prête-nom et rien d’autre, pour un legs annoncé. Madame la ministre a réagi conformément à une inspiration non pas de l’ensemble de la France, mais d’une France responsable de l’échec du multiculturalisme.
    L’époux de la chef de ka diplomatie français, Mr Patrick Ollier politicien aussi de haut rang en ayant présidé l’assemblée nationale de 7 mars au 19 juin 2007, est considéré comme l’homme politique qui a le plus œuvré et manœuvré pour la réhabilitation de Kadhafi sur la scène internationale. Négligeant la durabilité, de 4 décennies à la tête du pays au peuple actuellement exacerbé, du maniaque libyen d’un pseudo empire africain et se disant révolutionnaire aux échelons négatifs de cette notion même de révolution. Est aussi l’image ternie du regard dirigé sur les peuples avides de liberté, que filtrent des despotes enjoués par les décideurs français mettant en avant une hypothétique UPM (Union Pour la Méditerranée).
    Ce dernier est à la tête du groupe d’amitié France-Libye de l’Assemblée. Il a effectué de nombreuses visites dans ce pays, parfois pour le compte de l’Élysée ou du Quai d’Orsay. Il a également effectué des visites dans d’autres pays arabes, comme la Tunisie.
    Tandis que Mr Sarkozy qui passe au Maroc ses vacances aux côtés du Makhzen du roi (1er fournisseur mondial du chanvre indien avec 1 millions d’enfants errant dans les villes marocaines + 1000 jeunes esclaves marocains dans les foyers du vieux continent et + les frasques du Cavallero sur une mineure), relève aussi de ce déficit de discernement... Le peuple Sahraoui qui s’est révolté dernièrement, n’a de barricades pour ce faire entendre pour l’application de la légalité internationale.
    Et finalement pour boucler la boucle c’est monsieur Jean-Pierre Raffarin qui se déplace, le 21 février, à Alger après que les contestataires ont eu à faire trois manifestations, comptant celle du RCD et deux CNCD, bloquées par la réprimande. A l’heure où le pouvoir de la grande corruption qui a fait main-basse sur la Sonatrach (la première manne et source des pétrodollars), enfanté le plus grand escroc du pays Al-Khalifa et falsifié la constitution, est ébranlé ce genre de voyage nuit considérablement aux efforts des démocrates algériens et aux sacrifices de la jeunesse algérienne. Lors des émeutes qui du 4 au 8 janvier, on déplore 4 morts et un millier de blessés. Tandis que les arrestations suivis de jugements expéditifs ont concernés plusieurs centaines de jeunes.
    Dans ce climat international et régional pollué, un débat sur le multiculturalisme va être tenu le 4 avril. L’Islam de France est comme « l’annonce faite à Saint-Augustin », que jésus n’est plus parmi les vivants. Saint-Augustin est l’ancêtre généalogique des maghrébins, quoi que pensent ceux qui s’agacent de croiser un beur dans une rue ou un village de France !

     


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    A - Les peuples arabes dispensent l’intangibilité révolutionnaire de l’alternance en démocratie.

    Quand Carthage et Louxor renouent avec Platon, le printemps arabe ne sera que fleuri !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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     Les révoltes des peuples arabes présentées et réduites en contestations de despotes, sont aussi incontestablement populaires de part la large adhésion. Elles sont aussi plus réfléchies que comme elles sont couvertes par les médias et commentées par nombreux analystes attachés à l’artifice des violences. Le spectre islamiste éloigné, enfin résonne un autre leitmotiv dépassant des imaginaires établis.
    Ces soulèvements, carrément décapants les sommets pervers, s’inscrivent dans le climatde mondialisation, une bifurcation et un nouvel ordre dans les relations internationales. Ils ont un indéniable prisme universel. Et les départs en France de l’ex ministre des affaires étrangères, MAM, est la conséquence appliquée du dégagement proféré enTunisie et scandé aux pieds des pyramides égyptiennes. Cependant ces révolutions restent encore plus spacieuses, bien au-delà de leurs fiefs.
    Car aussi des monarchies, ayant mainmise définitive sur le pouvoir et même si elles ne sont pas nommément désignées à quitter l’autorité, leurs de gouvernements sont ébranlés. Les dictateurs, pris la main dans la « kleptocratie », ont été impitoyablement chassés de leur demeure.
    Pourtant ces royaumes artificiels qui ne sont pas à l’abri de troubles, secouent Maroc, Jordanie et Bahreïn, se croyaient à jamais intouchables. Visant leurs gouvernements ces révoltes spontanées, mais inspirées de revendications justifiées, aspirent fondamentalement à des projets de sociétés affranchies de l’arriération et des inégalités. Comme se dessinent en Tunisie et en Egypte.

    La Tunisie en fer de lance des transitions révolutionnaires !

    Quand est arrivée à son terme pré-final la révolution des jasmins, chassant le dernier débris de l’ancien système avec la démission de Ghannouchi par un dimanche houleux. Plus qu’aux heures des ultimes victoires contre la Camorra Ben Ali/trabelsi.
    Ce départ, d’intérimaire désenchanté, est le fruit des persistances des manifestations, de très bonne qualité révolutionnaire et sociale. Malgré le décès de 4 citoyens lors du dernier samedi de février. Le peuple était soutenu par le retour enchanté et plus que solidaire des touristes. Même massif…
    … Pour parachever la démarche décidée et intransigeante d’un peuple mobilisé sur des bases conscientes. L’exemple tunisien porte largement les signes que la société politisée devient révolutionnaire, l’éducation du peuple disait un révolutionnaire… si cela peut agacer les serviles aux diktats dominateurs.
    En effet l’objectif principal de la révolution des jasmins n’est pas encore atteint. Du fait que le renversement, des foyers conservateurs de l’ancien système, n’est pas encore arrivé à son terme. La germination du véritable bouquet de jasmins n’est qu’en pépinière de transition.

    Depuis le début des évènements tunisiens, les USA et l’ensemble des pays occidentaux nous ont matraqué qu’ils ne tergiversent pas avec leurs intérêts. Aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, le passage du témoin s’est effectué entre premier décideur fraîchement installé, prenant le relai du déchu chef d’Etat… Les rouages du désuet considérés comme partant sont restés dans leur représentation à travers des individus qui se recyclaient. La rupture n’étant pas consommée avec la vieille situation !
    Quand il est dit que les USA ont motivé les armées des deux premiers pays, Tunisie etEgypte, à avoir chassé leurs minables dirigeants, il faut se demander : par quel autre martyr que celui de Sidi-Bouzid veut-on encore mépriser la volonté populaire ? Le déclencheur !

    B - Les révolutions arabes rejoignent un dogme corroboré dans la philosophie de la démocratie !

    L’aube d’une nouvelle ère pour des peuples qu’on croyait asservis à jamais.

    L’écho et l’impact des révoltes des peuples arabes n’ont pas encore tellement gagné l’aura d’être une référence aux autres peuples de part le monde. Suivies d’un bout à l’autre par la magie et l’explosion des médias de toutes formes, elles inspirent des populations qui se questionnent davantage sur leurs sorts et leurs rapports aux gouvernances qui les coiffent.
    Comme elles ont eu déjà des conséquences imparables, quelque soient les enfermements comme les coupures du téléphone et du Web, sur plusieurs nations dont les gouvernants redoutent que les silences des peuples se transforment en véritables soulèvements. Car un échange, d’un spectre mondial, partagé au niveau inter-arabe où il est bien dynamique et il parle via les canaux de communication mondialisée. Des expériences se transmettent du fait, de la mitoyenneté régionale, et de la couverture médiatique au niveau du globe terrestre.
    Elles sont déjà des modèles à suivre et reconnus, que cela agace les dominateurs de jadis. Et sont perçues telles des subversions éclairées qui remettent en cause des formes de gouvernance pourtant insoupçonnables, jusqu’à là. Ces dernières de part leurs profondes convictions de justices, et de bien-être (prospérité) qui est partagé entre de vastes couches des populations, sont comme dubitatives, et effrayés, envers ces aubes nouveaux.
    Telles que pour certains Etat du socialisme des pays d’Amérique Latine, pourtant bien que modèles performants sur plusieurs plans notamment la croissance économique, qui ont réagi à ces faits d’actualité, sans prendre le poule d’une autre réalité géographique. Ces révolutions arabes accouchent d’embryons aux génomes éminents, qui méritent d’autres considérations plus actuelles, du moins de leur époque !
    Elles transitent, par les épreuves incontournables des mutations qui ne s’effectuent pas sur du velours. Vers la découverte de sociétés avides de liberté et surtout de relever l’échine dans le concert des nations, ces révolutions avancent encore...

    Au-delà des déconnectés des réalités terrestres, les communistes de Cuba et du Venezuela qui osent péniblement supposer une quelconque manipulation venant de l’extérieur de la Libye, ils sont les 1ers et directement questionnés. Car concernant la durabilité au poste de chef d’Etat, il y a cette fois ce qui les concerne. Et de l’autocritique socialiste à faire à Kadhafi, comme une véritable révolution démocratique s’applique pour soit aussi !
    Une révolution universelle, qui fait du paradigme de « l’alternance » au pouvoir, est née pour assouvir les volontés de continuels changements. Un socle sur lequel se dresseront désormais tous les prétendants à gouverner leurs peuples, de part l’humanité, s’implante dans les esprits.
    Telles sont ces peu lapidaires révolutions arabes. Et qui, dans la quête d’une radieuse finalité, n’ont pas révélé leur destin. De quoi saluer un certain, Daniel Ortega, révolutionnaire vivant de nos jours. Qui après une révolution a poussé la démocratie, jusqu’à quitter le pouvoir en perdant dans des élections. En toute exemplarité !
    Pour l’Egypte et la Tunisie, les questions essentielles méritent de s’affirmer désormais comme enjeux des batailles démocratiques à entreprendre.
    Car elles ne pas encore terminées ces révolutions, lorgnées comme des anarchies parsemées de violences. En voici quelques sentiers qui persistent tracés, et qui sont à suivre lors des lendemains… :
    • - Est-ce les peuples émeutiers poussés par la colère collective qui ont gagné ?
    • - Ou bien, encore une fois, le prolongement de l’ancien règne par le truchement de personnes soi-disant ayant des mains propres ?
    • - Et où l’occident et à leur tête les USA ont avancé de nouveaux pions subalternes ?
    • - Les laissés pour compte des populations, n’ayant aucuns droits de vivre dans le bien-être et surtout les jeunes… qui, lorgnent vers le bel et libre occident en embarquant sur des radeaux pour l’atteindre, auront enfin les pays auxquels ils aspirent ?
    • - Ou bien simplement, la vague contestataire passée, la prédisposition originelle est préservée ?
    • - Les inégalités de jadis resteront-elles dans leurs états (et Etats), par lesquelles certaines révolutions caricaturent toujours les peuples, en leur enjoignant les vicissitudes des individus ?
    Puisque nous vivons d’exquis soulèvements populaires, sans leadership officiels ou encore apparents dirigeants. Les attitudes de ces révolutions, en Egypte et Tunisie, interpellent à une valeur indéniable et pour toute l’humanité. Des transitions politiques déjà usitées par certains pays de part le monde. Ce n’est pas le cas de la malversation anticonstitutionnelle de Bouteflika en Algérie. Hugo Chavez oserait-il aller jusqu’à la présidence à vie ?
    Ainsi pour que la démocratie, dans son interprétation universelle, soit munie d’alternance comme condition à la liberté qui légitime des pouvoirs, le jeu des peuples arabes l’a tracé. Ainsi la limitation des mandats qui est la transhumance à la tête des Etats, se pose en un cas plausible de ce que sera la démocratie des peuples.

     


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