• Depuis l’affaire DSK qu’a abrité un Sofitel new-yorkais, les affaires de mœurs sortent de l’ombre en France. Les affaires, d’abus sexuels des responsables politiques de hauts rangs, sont révélées par les victimes. L’opinion générale s’attend à la multiplication des divulgations. Et les féministes ainsi que les associations veulent que les paroles se libèrent pour dénoncer les prédateurs qui croient toujours à l’impunité.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Les victimes antérieures à l’échéance de dépôt de plainte, la déclaration de l’agression... subiront à jamais leur traumatisme.

    Les opinions, les experts des mœurs ainsi que les observateurs des faits médiatiques français, s’attendent à une avalanche de révélations sur les mœurs légères de la classe dirigeante. En fait les victimes, les femmes et pourquoi des hommes qui étaient proies de prédations sexuelles, demandent davantage que par le passé, d’être écoutés. D’être rétablis dans leurs droits !

    Depuis l’affaire DSK qui renferme une flopée de « rétro-récidives », le grand déballage est arrivé comme le beaujolais. On déguste chaque jour un élixir enivrant, à la grande joie des médias peoples à qui est accolé peut-être injustement : le scandale. La société française lave son linge, plutôt ses sous-vêtements sanguinolents des viols, l’heure est arrivée. Un vent de transparence ballait une poussière qui cachait les abus. Les volages, les harcèlements sexuels, les abusés plaisirs de puissants, les adultères et des tas d’infidélités, sont sur la place publique...

    Le philosophe étant lucide, Luc Ferry s’en prend un plaisir de jeter son pavé pour agiter la glaise endormie au fond de la mare. Il se soulage, en déchargeant sa conscience et se libère l’esprit. Il l’assume ce fait marocain où les orgies bestiales de pédophilie qui semble préoccuper aussi les associations locales. Dans une monarchie qui produit presque la totalité, à au moins 95%, du cannabis qui circule en Europe, la prostitution est de loin dans son paradis.

    La monarchie saoudienne s’est trouvée obligée de suspendre les visas pour les nanas marocaines. Et l’enfant est loin de figurer dans les respects des droits. On estime à plus d’un demi-million d’enfants en errance, et le travail des associations est gigantesque dans le domaine de l’enfance.

    LA PROSTITUTION AU MAROC : sa promotion par une femme voilée

    Luc Ferry s’est limité à insister qu’il s’agit d’une personnalité du rang de ministre. Il a été écouté par la police. Aucune fuite n’a encore étalé sous les yeux des citoyens français, la vérité. En attendant la révélation du secret que Polichinelle ne saura à jamais garder, ceux qui se sentent visés paniquent et cogitent.

    L’affaire Tron, le secrétaire d’Etat à la fonction publique qui accumule aussi nombreuses victimes, a permis de lever le voile sur un coin des méandres de l’obsession sexuelle. Un instinct humain, identique à celui d’un maniaque qui se lave 10 fois les mains par jour, mais le geste diffère. Un besoin dû certainement à une surdose, de virilité boostée par une progestérone sexuellement libertine.

    Ces affaires vont continuer. Si le climat d’ouverture de la parole des femmes qui ont subi de telles dominations masculines, la tribune risque de se remplir. Le machisme risque aussi d’endiguer la vague de protestations qui dénoncent l’impunité. Car il se peut que la présomption d’innocence continue d’exiger des preuves. Pour ne pas laisser place aux chantages qui permettent de soutirer des deniers aux prédateurs réels, avec de fausses accusations... Il faut diffuser les paroles, faire exprimer les vérités telles des thérapies ! Aux victimes et autres citoyens à l’écoute... qui épient...

    En plus les procédures judiciaires sont claires. La déchéance du temps écoulé entre l’acte incriminant et la plainte, rend nulles les plaintes au bout de 3 ans. Ce qui fait que bien nombreux faits ne peuvent être traités. L’irrecevabilité des doléances de plaignants écarte bien des cas qui se risqueraient…

    L’affaire DSK est le déclencheur, jusqu’où l’autopsie des relations -sexe et politique- ira-t-elle ?


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  • Le vent du Printemps Arabe a soufflé, après la Tunisie, d’abord en Algérie. Puis place était laissée à la Révolution des Jasmins qui a été suivie de celle de Place Tahrir en Egypte. En Algérie une forme d’organisation a tenté d’encadrer, amis surtout la déclaration de lancer réformes est tombée en promesse. La-voilà arrivée, mais elle reste creuse sans contenu, ni réels buts de changement. Seulement le maintien des despotes qui ont dirigé le pays pendant des décennies se dessine.

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    Des discours répétés, sortis des méandres du dogme de l’ex parti unique : un train de réformes sans tête, ni queue.

    Faite des mains des acteurs du système régnant depuis la guerre de libération, qui a mis à mal la notion de république en falsifiant la constitution de son pays, cette corruption a rendu fantoche Bouteflika. Maladif pour une subversion quasi présente et quotidienne dans l’ensemble, il est obligé de mettre sur la planche à malaxer la farine en pâte à pain : des pseudo-réformes. Moi ou bien chaos !

    Le despote est ébranlé d’une gronde de la société civile algérienne contestataire, qui s’inscrit dans ce qui est le Printemps Arabe. Tourner-en-rond, jusqu’à quand le pouvoir algérien peut-il encore tenir ?

    Puis sauvé d’une noyade par Sarkozy qui l’invita au G8, du mois de mai, le président algérien traîna un pesant boulet, d’un 3ème mandat anticonstitutionnel... jusqu’à Deauville pour croiser les grands, sortir d’un isolement certainement plus angoissant que les troubles violents de l’Algérie... Obama lui tourné le dos ! Image montrée dans nombreuses télés !

    Les langues de bois habituelles ont repris promptement du service, telle une chorale à la gloire des réformes. Les démagogues, de la boîte idéologiquement fermée, tous affidés àla classe officielle complètement rejetée par les nouvelles générations, donnent écho au despote. Une renommée internationale générée par ce qu’était la place du pays dans le monde que par son effort, leur fait respecter le Raïs. Mais pas seul, et toute sa cohorte, les noms de l’ancienne garde embusquée dans une ubuesque légitimité historique, disentVIVE LES REFORMES.

    Revenus au devant de la scène, qu’un certain Bensalah présidant le Sénat s’est mis à animer, les marionnettes sont sorties, les têtes blanches, comme de greniers poussiéreux. Elles chantent la sérénade des réformes ! Contrairement à l’histoire qui suit un autre chemin.

    Elles marchent en ordre, l’hymne dans la voix, pour sauver les brigands ayant fait usage de torture, après avoir abusé de censure, à l’encontre des élites d’Algérie. Ces dernières ont préféré l’exil pour échapper à une dictature qui dit son nom et assume son empire du mal. Et où des journalistes, adhérents à la nouvelle exhibition, croient venir le changement de l’intérieur d’un régime qui a été soldé par une constitution devenue un labo de réformes et un cirque d’amendements.

    Voilà des années que réformes après d’autres, toutes policées les unes que les autres, tentent de garder les meubles du régime que la pourriture a inondé dès les premières heures de l’indépendance, pour ne pas dire depuis les premières, avant 1962, exclusions et les vieilles "guéguerres" de clans.

    Puis les lourds médias, relevant de la même famille dite révolutionnaire qui a plus de pratiques mafieuses, alias la mafia politico-financière, que d’entrain à accepter la révolution démocratique. Celle, dite du Printemps Arabe, qui inonde des contrées entières sous le label du "Printemps Arabe".

    Dès la décennie 70, alors que Boumediene gagnait son aura auprès du peuple, des arsenaux tonnaient l’arrivée de réformes, toujours plus nouvelles et même modernes mais, loin d’être propres. Le train passe, paraît-il des réformes, il fallait sauter dans le premier wagon. Si la locomotive a eu son échappée furtive avec la colère de la jeunesse, sinon et alors s’accrocher à la dernière voiture pour noircir, derrière et après soi avec le chaos, les espoirs naissants.

    Escamoter la révolte de janvier qui a suivi, comme inspirée, de la révolution des jasmins, telle est la seule visée d’un débat, pour parler de réformes. A suivre bien les propositions d’ici et là, elles sont présidées d’un hallucinant contenu : le vide dans toutes les analyses et le ton anxiogène des discours. Alors que Bouteflika lui-même ne dit point son mot, comme ankylosé dans une illégitimité handicapante.

    Tout peut changer ! Sauf les têtes (les personnes) qui depuis de longues décennies ont de la médiocrité et des corruptions comme religion avant bien l’islam. La religion qu’ils ressortent, au peuple berné, aux moments des grands leurres.

    Inexorablement, la marche des nouvelles visions contestataires que la jeunesse algérienne ne cesse quotidiennement de relancer en grèves, manifestations et blocages d’institutions, pousse à chasser les sbires qui sont à l’origine des atrocités. Celles non encore cicatrisées et menaçantes de retours sans cesse planifiés.

    Le système politique algérien tente de gérer le soulèvement. Il contourne les choses et table sur la programmation de nouveaux dédales pour contenir la révolte sourde mais habitant profondément de larges et différentes couches de la population. Il promet comme en Libye ou en Syrie : moi ou bien chaos !

    Parmi les miroirs aux alouettes donnée à la population, l’ouverture de l’audiovisuel au privé. Or loin s’en-faut, l’illusion est tellement gigantesque que même les gens des medias ne croient pas, car l’impossibilité est vivace.

    Mais qu’un projet d’amendement de la constitution soit encore redit, il faut vraiment être du parti du président Bouteflika pour le croire. L’actuelle première loi du pays dispose-t-elle déjà d’une validité quelconque pour qu’elle encaisse sereinement une nouvelle réforme ?


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  • Présidentielles françaises de 2012, les stratégies peaufinées sans des programmes ficelés. La gouvernance anxiogène sortante a égaré son bilan, une profusion d’alternatives ressortent.

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    Les plausibles ou déclarés candidats pour les élections présidentielles françaises de 2012, à un an du scrutin, se ressemblent sans être avoir les mêmes idées. Ce paradoxe d’être égaux de part les profils et les intentions de vote, sans avoir ni les mêmes discours et ni l’appartenance idéologique n’est perceptibles qu’avec les échanges avec les électeurs et non selon les sondages.

    La classe politique française qui se prépare aux élections présidentielles de 2012, est bien variée d’après le nombre de profils déclarés dans une course déjà engagée. Visiblement toutes les candidatures plausibles ou déclarées sont, à un an du scrutin, au coude-à-coude. Aucune n’est encore reléguée par l’heureux éligible dès le 1er vote ou bien les deux envisagés pour un second tour.

    Même si les projections se limitent à la dualité gauche-droite, la liste des partants est assez bigarrée d’une hétérogénéité soumise à un décryptage que les électeurs enregistrent déjà malgré l’éloignement des échéances et la sinuosité des parcours.

    La disposition classique, socialistes face aux libéraux, n’est point préalablement figée à cette étape, comme elle se fixera lors de la phase finale du second tour. Sauf reconsidération, une pluralité s’ébauche au sein même des deux courants principaux. Les décors sont plantés illuminant la perspective qui ne peut demeurer statique jusqu’à la fin. Des variations existent. Nombreux postulants, et même à profusion, assument leurs dissimilitudes et se disent compétiteurs aux joutes. Au sein de leur famille politique se trace les différences idéologiques.

    Si à droite la multiplication des candidatures, au premier tour, est redoutée et on avertisse à modérer d’autres prétendants afin qu’il laisse entière latitude à l’actuel président de capter seul l’électorat. A gauche c’est même le jeu tant préféré au sein de l’ensemble de la mouvance. Il traduit des identités politiques qui conçoivent des alliances sans opter à se dissoudre. De mettre plusieurs partants dès l’opération de présélection qui dégage le choix... du second tour des deux présidentiables restants.

    Ces élections présidentielles de 2012 en France se sont déjà soldées, avec la chute de son haut d’un présidentiable potentiel. L’éminence qui était dite préférée d’une respectable majorité, l’écartement de DSK le prive de l’immunité du Chef d’Etat qui allait avoir une présomption d’innocence accordée.

    Un gagnant potentiel est hors-jeu. Ils restent sur leur soif ceux qui l’ont élu avant l’heure. Les sondages le positionnent encore meilleur chef de file des socialistes, talonné par Aubry, Hollande et Ségolène. Une théorie du complot, alimentée par la présomption d’innocence, entoure son acte du Sofitel. Mais son avenir de chef d’Etat est déjà scellé, il lui est inimaginable même si le dicton dit « impossible n’est pas français ! »

    Sarkozy arrivé aux derniers mois de son premier mandat, adopte le profil bas. Les houles passées des débats avortés et des questions controversées posées au nom des françaissont tues. Dans le but de redresser la barre médiatique illuminée des résultats de sondages, se retenir devient vital… Donné perdant face à Marine Lepen et aussi quelque soi le candidat d’opposition, alors l’UMP, par la voix de Jean François Copé, annonce la baisse du prix de ses adhésions, de 25 à 10 euros.

    Combler les retards de la personnalité qui briguera un second mandat, sa faible côte clouée, on brade et on appelle à des shows que seront les meetings d’une droite qui n’a pas sauvé le capitalisme, son grand serment. Alors les fiertés de ne pas renouveler les adhésions de Villepin et de Borloo résonnent en oppositions farouches et incluses dansune droite ubuesque ne pouvant aller au bout de l’omerta qui travaille à sauver l’éventuel maintien de Sarkozy en tête liste.

    Cadrer un seul candidat à droite n’est certainement pas acquise, le tandem Borloo-Villepin apporte à la majorité une symétrie avec l’autre tractation de gauche qui associe PCF-Mélenchon. D’ailleurs le rapprochement de ces deux hommes en particulier, se verra déblayer en précampagne électorale, jusqu’à éroder l’œuvre anxiogène du président sortant.

    La stratégie du PCF se dessine avec une redoutable clarté. Leur outsider présidentiable ne peut être communiste, s’il fera de la figuration. Donc la structure opte officiellement pour Mélenchon et soumet sa décision au vote des militants. Cette association est peut-être le fait majeur et cohérent qui ressort avec une démarche insolite, même si elle est attendue. L’audace de ne pas présenter de candidat-secondaire, recèle une force de proposition qui sort des us de la classe politique française

    Si les bobos du PS et du PCF restent les modèles, les verts font montre d’être les stars en matière d’être de gauche en accélérant, après l’incident nucléaire de Fukushima, dans leur ascension de désormais la 3ème formation politique après le gigantisme gauche-droite. Soixante-huitard avec Cohn-Bendit, reporter-chroniqueur d’une planète verte par Hulot, magistrat reflétant une France plurielle dans l’accent d’Eva Joli et même de couleur de paysan-prolétaire… sont visualisés comme un ensemble antagonique ou sans ancrage : ni à gauche, ni à droite, juste une présence. Fondé sur l’arrangement !

    Comment se cacher (ou se positionner) au centre de l’échiquier en camouflant un esprit bourgeois ? Le mérite des verts-écologistes est d’être critiques, sans avancer cependant que rouler en « Velib » est plus chinois et communiste que bourgeois !


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  • Comment un président qui a falsifié la constitution de son pays, pour un 3ème mandat alors que la 1ère loi ne prévoit que 2, et contesté dans le cadre du Printemps Arabe, s’est trouvé dans le G8 de Deauville ? Bouteflika sur invitation de Sarkozy représentait les pays africains. Ces derniers ne l’ont pas mandaté et l’organisation du continent noir –OUA- a été mis en marge. Bouteflika soutient ouvertement d’autres despotes arabes, Kadhafi et Bashar Al-Assad ainsi que Saleh du Yémen, et lui-même illégitime bénéficie de la complicité de Sarko. Barack Obama s’est éloigné de lui quand il l’a approché pour lui toucher la main.

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    Le G8 de Sarkozy trahit les contestataires algériens enrôlés dans le Printemps Arabe. 
    Au G8 Bouteflika a représenté les pays africains, sans mandat et sans légitimité...
    L’organisation africaine (OUA) mise à la marge Par Sarkozy et son larbin Boutef.

    La trahison des contestations algériennes, exprimées contre le pouvoir de Bouteflika, est catégorique. Comme pour la Tunisie, elle est diligentée à partir de Paris et par Sarkozy. Une sorte d’ingérence contre-révolutionnaire, qui a commencé avec une indifférence puis s’est révélée plus engagée à sauver le pouvoir en place.

    Le G8 a ouvert large la porte au despote Bouteflika qui pourtant soutient publiquement Kadhafi et Bashar Al-Assad... Et était depuis quelques mois complètement isolé. Boutef a tenté, lors de ce G8, de toucher la main à Obama qui lui a exprimé physiquement, en s’éloignant, du mépris.

    La nature du pouvoir algérien est une unique configuration. Elle est faite d’une seule chapelle politique, ayant toutes les relents institutionnels sous son monopole. Elle s’est installée dès le 1er novembre 1954 à la tête de tous les appareils. Et elle s’est depuis accaparé tous les centres de décisions. En réprimant, non pas seulement ses opposants et liquidant physiquement ceux qui tentent de lancer des projets dans l’intérêt du pays et du peuple. Elle vécut pendant de longues décennies dans l’angoisse, et l’impasse, de ne pas garder le pouvoir.


    Revuede presse. Un G8 "arabe" ? par TV5Monde

    Y compris celui de diriger sans partage, sous la bannière d’unicité, la guerre de libération (54/62), ce fut une aussi dictature bannissant toutes formes d’autonomie de l’opinion. Pendant la tâche historique qui déboucha sur l’indépendance, les réprimandes faites de bavures, et de coups montés et de massacres, n’ont pas manqués.

    Les liquidations physiques entre les clans qui traversent toujours la même nébuleuse gouvernante, ont été comme le couperet à terminer toute discussion susceptible de mettre au devant la plus simple des démocraties. Une vision de dictature et de domination à option bourgeoise qui règne sur l’Algérie depuis plus d’un demi-siècle…

    En 2011 les oppositions pourtant reconnues par la constitution, restent à la marge. Un appareil répressif érigé, avec des salaires doublés ou multipliés par 3 ou 4, contre le reste du peuple qui ne se reconnaît pas dans les dirigeants indécrottables, ayant main-basse sur le pouvoir. Une dictature qui ferme la porte au moindre souffle qui peut être critique.Depuis le début de l’année une contestation a germé, mais vite asphyxiée. Sarkozy vient de signer une ingérence dans les affaires algériennes, tournant le dos au soulèvement et trahissant l’un des fiefs vivant du Printemps Arabe.

    L’indifférence des élites locales et des partenaires internationaux a mis sous boisseau le mouvement de révolte qui s’est réveillé à partir d’un fait en rapport avec le pouvoir d’achat. Les premières ont vécu une hémorragie qui a fait de la partance vers l’étranger des meilleurs, du moins les moins asservis et corrompus. Ce qui reste le personnel qui a toujours dirigé, Mehri, Hamrouche, Belkhadem et autres caricatures de politiciens issus de l’ex parti unique.

    Pour les secondes, ce qui est le plan international, l’invitation de Bouteflika, le descendant régulier et adultérin de la mouvance qui règne sur l’Algérie depuis 60 ans, au G8 de fin mai à Deauville est largement perçue comme une trahison. Le raïs, avec un 3ème mandat anticonstitutionnel dans les poches a été invité au forum des pays les plus riches. On sait seulement que c’est un coup de passe-passe signé Sarko. Deauville a appelé pourtant à aider les épris de démocratie !

    Pourtant Bouteflika a exprimé ouvertement son soutien à Kadhafi, à Bashar Al-Assad et à Saleh du Yémen. Quand ce même G8 a été ferme, et rejoint par la Russie, pour faire partir les dirigeants arabes qui ont accaparé les pouvoirs comme le président algérien. Dans la logique de la démarche globale de ce qui est le Printemps Arabe, ce qui vient de se passer est une basse manoeuvre de Sarkozy pour sauver un ami.

    Bouteflika est présenté comme représentant des pays africains, alors que ces derniers n’avaient eu que peu de sujets et d’égards les concernant dans ce G8.

    Bouteflika a tenté, lors de ce G8, de toucher la main à Obama qui lui a exprimé physiquement en s’éloignant du mépris. Mais ce n’était pas seulement le président américain.


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  • En quête de révolutions pour des ruptures avec les systèmes en place, les jeunes européens regardent les indignés d’Espagne. Où la fin des éternelles turpitudes des dirigeants sonne. Des contestataires très indignés à la tête des peuples aspirant à des CHANGEMENTS...

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.         

     

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    Le désenchantement des jeunesses européennes inassouvies des démocraties qu’elles considéraient au-dessus de tous soupçons, parce proprement chéries à partir des mémoires de leurs pays, vient de naître un vendredi en Espagne. Où toutes manifestations sont interdites selon la loi lors de campagnes électorales, le vote pour les localités a eu lieu Dimanche suivant. Une centaine de villes du pays ont été touchées par le mouvement revendiquant, un non-moins radical changement de système malgré l’interdiction. L’écho a résonné ailleurs, le déclenchement des indignations...

    Et la contagion, à la surprise de tous, n’a pas attendue pour toucher l’Italie et la France. Avec une certaine timidité, mais scellant de nouveaux espoirs pour les métamorphoses des politiques et incitant à une propagation des contestations. C’est le dimanche 22 mai que les jeunes de ces 2 autres pays ont marqué le pas, pour suivre l’avènement des protestations. Avec des rassemblements dans plusieurs villes respectivement dans les 2 pays. En France, elle a pris comme slogan POUR UNE DEMOCRATIE REELLE.

    ESPAGNE : L’APPEL avec toutes LES LANGUES

    LE 20 MAI A PARIS... Début des occupations de places publiques


    Le 20 Mai Paris, Bastille, Manifeste de... par frasol

    Si la crise économique a tracé de profondes fissures dans le système de l’Euro, en détruisant tous les équilibres des Etats vulnérables de Grèce et du Portugal, elle cause aussi un fort doute au sein des populations du reste du vieux continent. L’Espagne qui a évité la totale faillite, de ses deux voisins du sud qui subsistent grâce aux aides, la population est sous une austérité inéquitable entre les catégories de sa population. Mais ce n’est pas seulement la prédation d’un capitalisme fondé pour l’intérêt des financiers etnon sur l’économie réelle des entrepreneurs et industriels, toute l’exemplaire et exubérante démocratie ne semble plus satisfaire les nouvelles générations.

    Les jeunes européens se voient à la traîne, dès lors qu’aux USA de puissantes personnalités comme DSK, Bernard Madoff et même Michael Jackson sont punies au même titre que le plus commun des justiciables. Quand au niveau de la rive sud, des mécanismes spontanés ont révélé des espoirs plus révolutionnaires en rupture avec les anciens systèmes. Les européens se retrouvent bien dans des positions d’attardés, au regard du traitement qu’ils ont réservé au Printemps Arabe au début des évènements. Puis tentent de s’incruster dans le mouvement en marche, tentant de se laver de leurs connivences avec les dictatures.

    Plus incapables d’exprimer de sortie des situations où les ont mis leurs responsables, les jeunesses européennes tentent de créer des insoumissions pour modifier les politiques suivies. Alors que les pays émergents ne cessent de déloger leurs patries des suprématies qu’elles avaient par le passé. Toutes les populations des pays dits civilisés et à leurs têtes les jeunes songent donc à transformer les choses à l’origine des postures insatisfaisantes, pour créer plus de justice et moins de prédations économiques.

    Perspectives de rupture radicale avec les anciens systèmes, à l’orée des révolutions des oubliés d’Europe.

    Il faut bien se demander, à quoi est due cette poussée révolutionnaire ?

    1- Le contexte du printemps arabe vient de mettre au devant que la volonté des peuples est inébranlable, pourvu que la levée de l’échine de tous les humiliés soit un enjeu d’avenir.

    2- Le capitalisme réformé n’a pas transmis une fin du règne des maffieux décideurs de la finance mondiale tenue par plus quelques personnes puissantes que les Etats.

    3- La palette des démocraties qui ont composé des mythes sur la fin du communisme comme un destin de progrès, a provoqué une arrogance plus forte des puissances avec des relents d’injustice.

    4- La sécurité dans le monde est déconstruite, totalement impérialiste et utilise des procédés inhumains et sordides comme l’emprisonnement sans procès ou bien la torture érigée en mode de traitement tracé avec des manuels. Comme en Irak…

    5- Des conflits sont en bute à la légalité internationale, comme celui dit du Proche-Orient où l’impunité d’Israël est devenue écoeurante, maintiennent des systèmes coloniaux totalement révolus et inadéquats avec l’époque où les peuples aspirent aux libertés.


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