• En une « Journée de l’honneur et la dignité. » des femmes yéménites. Les insultes du président Saleh à l’égard des femmes multiplient les engagements pour le destituer.

    Des milliers de femmes yéménites ont manifesté dans plusieurs provinces du pays pour riposter à l’intervention du président Ali Abdullah Saleh qui ne reconnait pas à la gente féminine le droit l’expression. Leur déniant le droit de participation au mouvement contestataire de son pouvoir. Il a proféré des attaques, mais encore une fois pressé par la rue, il s’est rétracté... Son éviction est une question de jours, car le mouvement est d’une ampleur à ne pas se laisser mater !

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Par le passé, en 2010, la femme yéménite s’est faite bien entendre à propos de l’âge du mariage, pour qu’il soit fixé au minimum. Elle avait étonné de sa conscience, sur ce sujet, pourtant à l’époque l’expression contestataire n’était pas encore imaginée. Et dans le cadre des récents évènement pour la démocratie, elle a riposté à une une attaque du despote Saleh, qui lui a recommandé de rester loin du soulèvement !

    Tawakel Karman est l’une des principale dirigeante de l’organisation locale “Femmes journalistes sans chaînes” a été interpellée dans la nuit de samedi à dimanche à Sanaa. Lors du dimanche, elle était dans la prison de la capitale. Elle est l’une des figures marquante du Printemps Arabe, dans une indifférence de beaucoup de médias, y compris la chaîne Al-Jazzera qui pourtant a montré un soutien qui reste à mesurer.

    VIDEO CONCERNANT TAWAKEL KARMAN

    Dans son bref discours déclamé dans la solitude du cercle de ses partisans, le despote président qui tient depuis plus de 3 décennies la présidence, a dit que les femmes qui protestaient contre son régime violaient les normes culturelles yéménites. D’après cet indécrottable et illégitime Raïs, semblable aux autres qui président aux destinées de plusieurs pays arabes, la tradition interdit aux femmes de se mélanger les hommes qui ne leurs sont pas des parents. Il a appelé ce comportement comme contraire à l’Islam et a conseillé aux femmes de rester à la maison.

    L’opposition organisé dans le « bloc du Yémen » a rejeté remarques cette atteinte aux droits civiques des femmes. Insistant que l’islam accorde pleinement aux femmes le droit de manifester.

    Pendant plusieurs semaines que le soulèvement pour chasser ce despote, ne s’est pas arrêté. Récemment, les femmes sont devenues plus nombreuses et présentes dans le mouvement social qui ébranle le règne de Saleh. Ce dernier s’est permis d’accuser l’opposition d’utiliser les femmes et les jeunes pour promouvoir leur revendication, qui, dit-il, n’est pas d’un grand bien au Yémen. La jeune leader et éminente militante issue de la presse, Tawakkol Karman qui s’est fait une renommé ces dernières semaines, a déclaré Saleh a été choqué de voir des femmes mènent la révolte aux côtés des hommes. Ce qui montre l’adhésion de toute la population.

    Depuis son court discours, les femmes ont défilé dimanche à la capitale Sanaa et dans les provinces de Shabwa, Dhammar, Baitha, Taiz et Ibb. Montrant comment leur colère envers ce qu’elles considèrent une insulte en règle à leur dignité. Nasser Raiof, une autre militante qui a participé depuis mars aux manifestations, a répliqué ce dimanche dans la marche de Sanaa :« Beaucoup de femmes ont évité de participer aux protestations. Mais depuis l’attaque verbale de Saleh, nous ne pourrons pas rentrer à la maison. Nous continuerons de protester jusqu’à ce qu’il soit contraint de quitter la présidence. »

    Mohammed Sabri, un autre responsable du bloc, plus consterné a aussi répondu aux propos du Raïs : « Saleh parle de la pureté des manifestations en agressant les femmes. Ce qui indique claire que son régime oppressif ne respecte pas les droits d’expression. Et souhaite que les femmes soient dirigées par des hommes en tout temps »

    Même la coalition conservatrice tribales du Mareb et Jawf a contre-attaqué concernant les droits des femmes, affirmant que : « la culture tribale a toujours donné aux femmes le droit de mener le même combat que les hommes. » Pour Ali Obaid, un autre membre de la coalition. « Les femmes yéménites mener la révolution yéménite et les hommes suivent. »

    Notons que malgré que le Yémen est devenu fief d’Al-Qaïda, avec une hibernation des groupes terroristes du Fascislamisme, le rôle des islamistes est resté en deçà de ses ambitions. La revendication démocratie échappe à son idéologie.

    Obligé de se soumettre à cette nouvelle donne, le président Saleh a rencontré un groupe de femmes selon l’agence étatique d’informations « Saba ». Laquelle a tenté d’identifier les manifestantes, comme celles qui ont participé à une réunion. Finalement l’agence Sabaa exprimé « sa reconnaissance et son encouragement, tout en faisant part du soutien du président pour les femmes... »

    L’agence a tenté de justifier les dires du président, pris une chasse par des constations, concernant les femmes yéménites, rapportant d’autres propos : « Lorsque nous avons parlé sur le mélange des manifestants, c’est à cause de notre inquiétude au sujet de nos filles, soeurs et mères de foule et les anarchistes. »


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  • Dans des pays et des démocraties qui se respectent, c’est une consécration POUR LA VERITE !

    Alain Ménargues compte parmi les journalistes auxquels les sionistes de France livrent, pour le compte d’Israël, une surveillance et les sanctionnent impitoyablement de censure. De part le monde occidental existent aussi nombreux professionnels des médias qui ont subi ce sort de ne pouvoir être impartiaux dans le conflit du Proche-Orient.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    LA PAIX AU PROCHE-ORIENT A DES MARTYRS ET VICTIMES POUR LEUR EXPRESSION DE LA VERITE

    - UN CRIMINEL DE GUERRE ISRAELIEN PRIS DANS LA DENONCIATION DU JOURNALISTE David CRONIN

    - Octavia Nasr limogée de CNN, 2ème femme et journaliste d’origine arabe prise en chasse par les doxas et l’establishment.

    - Charlie-hebdo sectaire vire Siné, son doyen. Signer la PETITION.

    - Affaire Richard Labévière : La diplomatie de Sarkozy démentie par l’aveuglement sioniste. SIGNER LA PETTION

    - Helen Thomas, doyenne des correspondants de presse à la Maison Blanche mise à la retraite pour des propos condamnant Israël.

    - FRANCE : la chaîne Canal+ visée par l’affabulation outrancière de l’antisémitisme.

    - LA MONSTRUOSITE ISRAELIENNE, SANS LES MEDIAS, avouée par des officiers de Tsahal.

    - Un livre censuré en France, le diktat sioniste n’est pas le propre d’un certain Dieudonné !

    - Ma faute ? Avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale.

    - Israël Turquie : la censure des expressions et le piétinement de la légalité.

    - Wikileaks rapporte qu’Israël est plus gangréné par les mafias que la Russie.

    - LES NEGOCIATIONS DE PAIX DANS L’IMPASSE DE L’IMPUNITE DE L’ETAT HEBREU.

    Alain Ménargues, né en 1947, est un journaliste d’investigation et écrivain français, ancien directeur de l’information de Radio France internationale et correspondant de Radio France à Beyrouth de 1982 à 1995.

    Il est spécialiste du monde arabe et a été envoyé spécial permanent au Moyen-Orient pendant 15 ans, et est actuellement journaliste indépendant et écrivain installé au Caire.

    Il collabore par ailleurs à de nombreuses publications françaises, ainsi qu’à des radios de divers pays.


    Quand on observe la mouise sur laquelle bute et est engluée la paix, on ferme les voix qui veulent mettre fin à la pire injustice que connait l’humanité : la spoliation des palestiniens de leurs terres.

    Finalement la Cour de Cassation a condamné Radio France International (RFI) pour le licenciement abusif du journaliste Alain Ménargues. Le verdict est tombé le 9 avril, après 6 années de démarches. La sentence ne peut plus être désormais contestée du fait de la fin de procédure, arrivée à l’instance juridictionnelle qui au-delà de laquelle, aucun recours n’est possible.

    Ici, nous ne sommes pas dans une affaire d’espionnage comme chez Renault, des cadres accusés par lettre anonyme de corbeau, qui a la Chine comme autre visée avec celle de membres du personnel. Mais devant la configuration idéologique et les principes de vouloir spolier les palestiniens de leur Terre, des entorses à ciel ouvert... à l’encontre d’un cadre épris de vérité !

    Ce fut, en 2004 que ce professionnel a été démis de ses fonctions. Mais datant de bien longtemps, la traque sur la place publique des journalistes dits pro-palestiniens, était perçue comme une convenance de la diplomatie française officielle. Celle faite au nom des français, et puisque relevant de ce qui est la doxa occidentale qui prétexte l’antisémitisme, dans ce cas la question du Proche-Orient reste d’où il est interdit extirper la colonisation opérée sous un label judaïque… Lequel bénéficie dans les médias de connivences qui redoutent la paix indésirable au Proche-Orient. Car cette paix arrêtera inéluctablement l’occupation de la Palestine, créée par l’idéologie sioniste complètement dévoyée par descrimes et l’apartheid.

    Quand l’affaire a éclaté, le personnel et les syndicats ont pris position contre, Alain Maguières, leur directeur de l’information. Leur déclaration « Nous, tous les personnels de RFI, dénonçons les propos insultants de M. Ménargues qui ne reposent évidemment sur aucune réalité. (...) Nous rejetons toute incitation à la haine raciale. » Les syndicats de RFI sont ensuite reçus à leur demande par le PDG de RFI qui, selon une dépêche l’AFP de l’époque, est « choqué par les propos de M. Ménargues ». Le 19 octobre au soir, ce dernier décide du licenciement d’Alain Ménargues.

    Or dans le fond c’est à la suite de parution de ses deux livres : « Les secrets de la guerre du Liban » et « le Mur de Sharon », successivement en 2004, que ce journaliste a été abusivement licencié. Mais ce qui vient d’être juridiquement rejeté et qui confirme définitivement la condamnation de RFI, l’employeur.

    Le premier ouvrage, sorti dès mai 2004, retrace la terreur des massacres de civils palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila (Beyrouth, Liban) en septembre 1982. Ménargues révéla que, Tsahal, l’armée israélienne avait outre apporté son assistance matérielle aux milices fascistes libanaises dans leurs crimes. Mais aussi ses forces spéciales avaient pris part à la tuerie de 2.000 hommes, femmes et enfants. Ce qui n’a jamais été démenti !

    Puis en septembre de la même année « Le Mur de Sharon », est venu rajouter une autre couche de l’opinion que s’est fait le journaliste du conflit. Ce bouquin offre une analyse d’un racisme que même Mandela et Jimmy Carter ont dénoncé

    A qui donc faut-il faire payer les indemnités ? Réclamées à 250 000 euros, dès l’ouverture auprès des prudhommes du procès. Quand le denier public et les poches du contribuable ont à débourser, sans avoir adopté la ligne des criminels de guerre, une telle somme, il est plus question de sanctionner l’abus ! La dépense induite par ce revers à une décision de tribunaux, incombe plus à la source de la décision qu’aux citoyens…

    Maintenant que justice est faite, il y a des conséquences à régler aussi !

    LES OUVRAGES D’ALAIN MENARGUES

    * Les Larmes de la colère, Presses de la Renaissance, Paris, 1996 (ISBN 2-85616-600-8).

    * Les Secrets de la guerre du Liban : Du coup d’État de Béchir Gémayel aux massacres des camps palestiniens, Albin Michel, Paris, 2004(ISBN 2-226-12127-7).

    * Le Mur de Sharon, Presses de la Renaissance, Paris, 2004 (ISBN 2-7509-0060-3).

    LA PAIX AU PROCHE-ORIENT A DES MARTYRS ET VICTIMES POUR LEUR EXPRESSION DE LA VERITE

    - UN CRIMINEL DE GUERRE ISRAELIEN PRIS DANS LA DENONCIATION DU JOURNALISTE David CRONIN

    - Octavia Nasr limogée de CNN, 2ème femme et journaliste d’origine arabe prise en chasse par les doxas et l’establishment.

    - Charlie-hebdo sectaire vire Siné, son doyen. Signer la PETITION.

    - Affaire Richard Labévière : La diplomatie de Sarkozy démentie par l’aveuglement sioniste. SIGNER LA PETTION

    - Helen Thomas, doyenne des correspondants de presse à la Maison Blanche mise à la retraite pour des propos condamnant Israël.

    - FRANCE : la chaîne Canal+ visée par l’affabulation outrancière de l’antisémitisme.

    - LA MONSTRUOSITE ISRAELIENNE, SANS LES MEDIAS, avouée par des officiers de Tsahal.

    - Un livre censuré en France, le diktat sioniste n’est pas le propre d’un certain Dieudonné !

    - Ma faute ? Avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale.

    - Israël Turquie : la censure des expressions et le piétinement de la légalité.

    - Wikileaks rapporte qu’Israël est plus gangréné par les mafias que la Russie.

    - LES NEGOCIATIONS DE PAIX DANS L’IMPASSE DE L’IMPUNITE DE L’ETAT HEBREU.


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  • Les japonais, changent leur penchant à l’énergie peu verte, apprennent à militer…

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La contamination, des terres et des eaux situées aux alentours de FUKUSHIMA, est l’impact où se concentre le danger. Delà, dispersant les particules radioactives qui au fur et à mesure qu’elles se répandent perdent de leur teneur, le pays est exposé à une recrudescence des pathologies que provoquera cet incident pendant des décennies.

    Voir en ligne : Notre premier sur sujet sur le Nucléaire !

    Une nouvelle ère s’ouvre aux japonais. Le doute, puis les réserves et enfin la contestation du tout-nucléaire. Les effets néfastes de cette catastrophe, ne s’amenuisent qu’une fois l’accolement des poussières devient moins compact. Leurs traces sur toutes les matières où elles se déposent resteront qui par le temps et avec les mouvements des vents et cyclones climatiques, elles s’étiolent. Mais loin s’en faut, leur dégradation est loin d’être prompte, même comptée en années !

    L’air est, car ouvert et ayant plus de mobilité souvent de grande vitesse, certainement est le vecteur le plus actif de la propagation du poison morbide. Aux premières heures de l’incident, la radioactivité était plus forte, puis l’absorption des lumières et des frottements des mouvements atmosphériques ont commencé à diminuer le danger. Mais au cœur en fusion et dans ses proches alentours, et dans un rayon estimé à 30 km, il faut au moins une décennie, non pas d’attente mais de travaux, pour que baisse les risques.

    La désolation qui frappera ce site pendant, suite au tremblement de terre et au tsunami qui peuvent se reproduire du jour au lendemain et selon leur légendaire imprévisibilité, n’étant pas anodine. Elle est une « Nième » leçon de ce fléau mortel.

    Le Japon a perdu six réacteurs dont le coût peut désormais atteindre les 50 milliards (avec ou sans) le montant de la neutralisation continuelle des irradiations. Cependant on ne pense même pas aux déchets de ce pays qui, pour ses énormes besoins énergétiques, est en tête des utilisateurs de cette industrie dangereuse. Elles sont où, leur stockage est-il sécurisé ? Et comment étaient-ils traités par le passé ? Une opacité qui est connue des pays adeptes du nucléaire.

    Auparavant la population japonaise était indifférente aux dangers d’un éventuel accident nucléaire, comme celui qu’ils vivent actuellement, et à la fiabilité d’une telle technologie. La contestation de cette technologie par la population qui n’existait pas auparavant, se réveille timidement mais elle pleinement décidée à parler aux responsables de l’Etat et des entreprises privées.

    Pour ce qui est de la prise de conscience des japonais du péril qui dépasse de loin leurs comportements devenus naturels avec la fréquence des tremblements de terre, ils exigent désormais que des contrôles externes aux entreprises privées qui gèrent ou possèdent les centrales du pays.

    Outre que le chef du gouvernement est décrié pour son incompétence dans la gestion de la crise attribuée uniquement à Fukushima. Le premier responsable de Tepco a piqué des hypertensions, le régime aux poissons est pour le Japon le massacre des baleines et l’extermination du thon quelque soit sa couleur. Le chef du gouvernement est pris dans son poste, pour celui qui a amoindri le saccage du tremblement sur les centrales du pays… Puis qui ne trouve pas de solution…


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  • Le martyr de la paix...

    L’engagement du comédien et réalisateur Juliano Mer-Khamis est d’abord contre l’occupation israélienne, qu’il a toujours dénoncée. Il vient d’être tué, le 4 avril, dans son théâtre de Jénine où il offrait, depuis quelques années, aux enfants la possibilité de s’adonner et de voir du théâtre. Il était juif palestinien !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La dernière production, du « théâtre de la Pierre » qui devient après sa reconstruction, « théâtre de la Liberté » est « Alice au pays des merveilles ». Situé dans le nord de la Cisjordanie, il était destiné aux enfants palestiniens…

    Sa mort constitue une perte considérable, pour la notion lumineuse de « paix juste et irréversible » au Proche-Orient. Un conflit qui s’éloigne, avec le pouvoir de la droite israélienne, de sa fin. L’artiste militant encombrait d’ailleurs les deux camps antagoniques de la violence qui se pratique sans perspective de fin. Celui des criminels de guerre de Tsahal favorisant l’expansion colonialiste, et celui des « Fascislamistes » qui ne se reconnaissent pas dans les efforts de l’OLP de suivre une résistance paisible et non-violente.

    En effet la perte de Juliano Mer-Khamis, inexpliquée car commise par des hommes masqués, débarrasse les forces colonialistes et les combattants palestiniens qui ne croient pas aux enseignements de Gandhi et Mandela, d’un témoin et un militant. L’artiste qui ne rentre pas dans les pratiques et paramètres des deux violences, gênait des deux côtés.Zakaria Zubeidi, un chef de file de la Brigade des martyrs d’al Aqsa organisation qui veut changer de méthode de lutte, fréquente le théâtre comme un enfant. Il était l’un des grands meneurs des 2 Intifadhas...

    Pour Abou Nidal qui a été tué en Tunisie et pour le responsable du Hamas abattu dans sa chambre d’hôtel à Dubaï, il était question de terroristes, selon la désignation dominante en occident et la plus privilégiée par Israël. Mais les enfants de Gaza massacrés par centaines, comme les 65% des 1500 victimes de l’opération Plomb Durci, il est n’est point expliqué par nombreux médias le génocide…

    Cette mort suscite aussi la question des « islamo-fascistes » qui n’étaient en odeur de sainteté avec lui, le jugeant libérale du point des mœurs donc dérangeant, d’après les connaisseurs du terrain à Jénine… La structure théâtrale qu’il dirigeait a été déjà visée par deux jets d’incendiaires, qui ont causé à deux reprises des dégâts importants. Il vient d’être abattu par des hommes masqués, à quelques mètres du « théâtre de la Liberté »… Il était trop libertin, et considéré comme quelqu’un qui éloignait la jeunesse de la religion…

    … Du « théâtre des pierres » fondé, en 1989, originellement par sa mère, Arna Mer (1930-1995), pendant la première Intifada (et en hommage à elle) dans le camp de réfugiés de Jénine, est né le « théâtre de la Liberté ». La mère de Juliano Mer-Khamis est une dramaturge juive mariée à un chrétien palestinien et dirigeant du parti communiste israélien. Créer cette structure théâtrale pendant la première Intifada et dans le camp de réfugiés de Jénine, ce fut un symbole. Détruit en 2002 par l’armée israélienne, il a été avait rouvert en 2006, grâce à la volonté du fils qui vient de trouver la mort.

    Arna Mer, Mère de Juliano, dans son oeuvre avec la marmaille palestinienne

    EXTRAIT DE FILM DE Juliano

    Mer Khamis est apparu dans un certain nombre de films israéliens après son premier rôle au cinéma dans la production de 1984 du roman de John Le Carré "The Little Drummer Girl", sur la chasse du Mossad pour un combattant de l’OLP... Et qui devint le film qui retrace le monde l’espionnage côté conflit du Proche-Orient.

    Il vivait dans l’espoir de rapprocher les deux peuples en conflit, son rêve qui est celui de nombreux palestiniens à vouloir montrer la justesse de leur cause… S’est donné un martyr !

     


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La transition algérienne dans le cadre du printemps arabe, tarde mais le président est poussé, de jour en jour, vers la porte. Lui faire payer sa falsification de la constitution pour un 3ème mandat illégal, devient la 1ère inculpation dans l’opinion. Outre son soutien au régime libyen, lui vaut d’être dans la même perspective.

    Algérie : Bouteflika se précipite vers une porte le congédiant ouvertement !

    Quand "LE PACTE CONSTITUTIONNEL ET REPUBLICAIN" échappe à la vigilance de l’armée censée le surveiller, le choix se dégage partout sauf pour les désœuvrés du système décadent.

    L’armée algérienne est embarrassée d’un raïs complètement hors de la plaque républicaine ! Elle est aussi à l’écoute du monde et devant sa porte. Dans un contexte de troubles arabe très contagieux, la question de faire glisser Bouteflika vers la porte est méditée par nombreuses projections. Alors que ses porions (de l’ex-parti unique, de la bureaucratie et des cercles rentiers) tentent de surmonter l’angoisse que leur livre l’opinion générale qui traverse le pays.

    LE RAÏS S’ILLUSIONNE A RETARDER LE MOUVEMENT DE L’HISTOIRE !

    Les algériens ayant osé manifester restent minoritaires, le noyau de la CNCD qui n’a pas marché pour une 7ème fois lors du dernier samedi de mars, méritent d’être salués. Sans être des héros, car cela est puéril, ils ont bravé un tabou. Ils ont grandement traduit, dans les tréfonds sociaux, une dénonciation de la machination des nationalistes. L’ancien mode de gestion des affaires du pays, resté entre les mains qui ont abord gouverné en pilotant la guerre de libération puis ont accaparé le pouvoir pendant 50 ans d’indépendance, arrive en fin… Que cela agace ce qui reste des « Baltagyas » des derniers moments d’un règne sombre.

    L’opportunisme des carriéristes du même giron et chapelle que l’actuel président, bassement prédateurs, cherchent à perpétuer le régime qui a marqué son époque par les exclusions et les médiocrités. Il s’agit principalement du FLN et du RND, deux partis politiques majeurs dans les filières associées au pouvoir actuel. Outre la flopée, clanique, d’oiseux ne sachant plus de quels gazouillis chanter encore. Afin d’amadouer la bataille, de l’indomptable aspiration populaire à une gouvernance démocratisée, qui leur est livrée !

    Les jeux de l’usure, entre le pouvoir et les contestataires, empruntent la voie de l’épreuve révolutionnaire qui s’accumule dans la conscience algérienne. En effet le sentier qui se trace actuellement pour le changement, fait patauger les citoyens qui se sont engagés… Ils font montre de persévérance, alors le climat arabe s’oriente à l’évitement d’un massacre par le guide libyen et une recrudescence des émeutes en Syrie et au Yémen plus particulièrement. Les tyrans tombent en déchéance, et l’Algérie ne sera pas épargnée.

    L’essoufflement des premiers d’une part, et de l’autre le déclenchement des processus de destitution adoptés par ce qui est le printemps arabe, sont les perspectives que lorgnent les forces en place. Les partis politiques qui traduisent la dénonciation du despotisme de la lignée de l’ancienne légitimité historique, sont le RCD et le FFS. Mais l’identité de ces deux formations, qui s’est établie dans la compréhension populaire, reste qu’ils ont « kabylisé » (régionalisé) leurs idéologies. Concrètement, que ces deux partis sont majoritaires uniquement dans les régions berbérophones.

    L’illégitimité de Boutef, quant à elle, est une constitution qu’il a truquée. N’a-t-il rencontré son pire moment, quand les questions de la transhumance à la présidence des Etats arabes, lui inflige de vivre qu’il a abusée devant l’histoire, qu’il aime tant citer. Selon le double-mandat unique, fixé par son prédécesseur, il aurait déjà quitté le pouvoir. Mais il se trouve au lieu et dans la version devant laquelle, il doit s’expliquer.

    L’armée et la constitution dans la doctrine de la république algérienne.

    Notons que son prédécesseur, Mr Liamine Zeroual un militaire qui a repris sa retraite depuis. Après avoir organisé des présidentielles avant la fin de son second mandat et fixé la limitation à deux mandats présidentielles, outre les élections à tous les échelons depuis les mairies, jusqu’aux présidentielles. Qui ont vu ressortir de sa traversée du désert, Bouteflika pourfendeur de la constitution que l’armée était censée protéger…

    ÂNERIE QUE LES OFFICIERS ALGERIENS ONT ENTENDU DU RAÏS

    Bouteflika a dévoyé, par une malversation de la constitution, et mérite d’être jugé pour : viol des institutions. Son texte d’amendement a été a été adopté par l’assemblée nationale et le Sénat, acquis à son giron bureaucratique du FLN et du RND. Tout constitutionnaliste vous dira, que le suffrage universel est moralement obligatoire dans ce cas. L’outrage a détruit une part non négligeable des institutions. L’histoire vivante et contemporaine inflige partout, Ben Ali et Moubarak en sont les témoins, des départs semblables au trou où a été trouvé Saddam Hussein… Il ne peut s’en échapper du sort des despotes !

    Les audits les plus récents de la situation prédisent désormais une évolution à la Syrienne. C’est-à-dire une montée en puissance de la subversion et la virulence des émeutes viendront à bout de l’autorité du raïs. En Syrie l’armée reste dubitative, elle ne veut pas de grands saccages mais peut lâcher son poulain qui souffre lui-aussi d’être à la tête du parti unique du pays et d’avoir des centaines de prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles.

    En Algérie, la réalité veut que l’armée reste une inconnue. La vraie idée qu’elle s’est faite de Bouteflika tourne son horrible manœuvre envers la constitution. Elle a un boulet aux pieds, celui des généraux corrompus et tortionnaires. Une réalité, sans nul doute, incontestable. Si l’armée algérienne serait en première ligne, à vouloir éviter une quelconque dégénérescence du mouvement social frondeur qui la renverrait à un retour dans les rues, elle sera obligée un jour de répondre au paradoxe d’une constitution déformée à mauvais escient. Elle se contente de suivre les événements alors que ce n’est pas le cas la police, qui est l’institution qui a eu son directeur abattu dans son bureau.

    Les algériens aux aguets d’un passage du témoin entre le maladif raïs et la vague contestataire. Une autre falsification dans cette proposition. Le spectre du bricolage et de la mauvaise interprétation de la volonté populaire réelle et profonde.

    La modernisation des institutions algériennes. Voici ce que propose la CNCD, comme sortie...

    CNCD (Algérie) : Plate forme pour le changement démocratique

    Née dans la foulée des évènements du mois de janvier 2011 qui ont causé la mort de 05 personnes et de nombreux blessés, la coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) s’est dotée d’une « plate-forme pour le changement démocratique en Algérie ». Cette plate-forme que ses promoteurs disent ouverte aux débats vise à rassembler les Algériennes et les Algériens pour le changement démocratique.

    Le 1er novembre 1954, les Algériens se sont soulevés pour se libérer d’un colonialisme barbare condamné par l’Histoire. Notre peuple attendait de vivre dans un état démocratique et social garantissant la liberté de conscience, et les droits humains.

    Après des sacrifices hors du commun, l’Algérie arrache le droit à l’existence dans le concert des nations en écrivant l’une des pages les plus glorieuses de l’Histoire du vingtième siècle. Cependant la libération du territoire national n’a pas entrainé celle des citoyens. Le système politique instauré en 1962 a confisqué à son profit exclusif l’indépendance en s’arrogeant tous les pouvoirs.

    Notre peuple voit son histoire trahie, sa mémoire mutilée et sa parole confisquée. Tortures, répression sanglante, assassinats politiques, fraudes électorales, corruption, misère sociale et arbitraire rythment le drame algérien depuis un demi-siècle. A l’horreur du terrorisme islamiste le pouvoir a répondu par « la politique de réconciliation nationale », niant l’exigence de justice et de vérité.

    Réprimée et exclue de la vie publique, la collectivité nationale oppose une résistance multiforme. L’émeute devient de plus en plus la seule forme de revendication et la rue l’unique espace d’expression pour arracher ses droits. Notre émigration, fidèle à ses traditions de lutte, suit et relaie avec ferveur le mouvement de contestation nationale.

    Désormais, le statu quo est impossible à tenir. Mis face à ses échecs et confronté à une pression populaire continue, le pouvoir illégitime, usé, divisé et discrédité, recourt, une fois de plus, aux subterfuges pour essayer de dévoyer, comme en octobre 1988, les aspirations profondes de la société à la rupture radicale avec le système.

    Les évolutions nationales, régionales et internationales rendent illusoires toute initiative visant à dérouter la lame de fond qui secoue le pays du nord au sud et de l’est à l’ouest. L’Histoire est en marche et l’Algérie ne peut faire exception. Le changement de système politique est impératif.

    Pour y parvenir dans les meilleurs délais et de manière pacifique, des personnalités, des militants politiques ou syndicaux et des animateurs du réseau associatif ont pris une initiative : créer la Coordination pour le changement et la démocratie(CNCD) afin de répondre à la demande de changement de système politique qui ne saurait se confondre avec un changement dans le système. Cette structure a lancé des actions qui ont mis à nue les manouvres du système et qui confortent au plan politique les revendications populaires s’exprimant chaque jour dans la rue et à travers toutes les catégories sociales, notamment la jeunesse ; principale victime du système et acteur majeur des luttes populaires.

    La CNCD appelle les forces politiques et sociales à fédérer leurs énergies pour s’inscrire dans la perspective d’édification d’une république démocratique et sociale. Ses principes fondateurs seront ceux de l’Etat de droit, garantissant le respect des libertés individuelles et collectives, la promotion d’une société civile active, la séparation et l’équilibre des pouvoirs, la séparation du politique et du religieux, l’égalité homme-femme, la reconnaissance et la promotion de l’algérianité par l’affirmation du caractère national et officiel des langues arabe et tamazight, la justice sociale, une répartition équitable du revenu et des richesses nationales et l’alternance démocratique au pouvoir. Sur la base de ces principes, la CNCD, en concertation avec les autres forces du changement démocratique, propose

    1- Une conférence nationale qui aura pour mission de désigner un conseil national de transition démocratique (CNTD).

    2- Le CNTD sera composé de personnalités résolument engagées pour le changement démocratique. La durée de son mandat ne saurait excéder douze (12) mois. Ses membres ne pourront postuler à aucune candidature ou responsabilité après la phase de transition.

    3- Le CNTD aura à :

    - Dissoudre toutes les institutions élues.

    - Nommer un gouvernement de transition pour gérer les affaires courantes.

    - Engager le pays dans une refondation nationale dont la clé de voute sera la rédaction d’une constitution qui sera proposée au peuple algérien par voie référendaire.

    4- Les priorités pour la reconstruction des autres institutions élues seront définies lors des conférences tenues sous l’égide du CNTD. Ces institutions seront issues d’élections balisées par un dispositif politique et juridique qui s’imposera à toutes les candidatures. La préparation et la mise en œuvre devront se faire en toute transparence et sous une observation internationale obéissant aux règles qui ont présidé à tous les scrutins ayant suivi la fin des systèmes autocratiques ;

    5- Le CNTD mettra en place une commission indépendante qui proposera les modalités de restitution du sigle « FLN » à la mémoire collective. Cette commission aura aussi pour mission d’établir la vérité et la justice sur toutes les atteintes subies par les Algériennes et Algériens depuis l’indépendance.

    6- Durant cette phase de transition, l’armée et l’ensemble des services de sécurité seront placés sous l’autorité du CNTD. Ils auront pour mission la défense du territoire et du caractère républicain et démocratique de l’Etat.

    7- L’Algérie démocratique et sociale inscrira son destin dans l’actualisation des principes fixés par la conférence de Tanger qui stipulait, dès 1958, que la fédération des Etats nord-africains est le parachèvement naturel des indépendances de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc ;

     

    Cette plate-forme de la CNCD est ouverte au débat. La CNCD appelle la société et les forces fideles à l’esprit de novembre et de la Soummam et des luttes démocratiques depuis l’indépendance, a se rassembler pour le changement démocratique. C’est ainsi qu’elles pourront peser pour édifier une république démocratique et sociale.  


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