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    Alors que le moratoire sur la colonisation n'a pas été prolongé et les discussions de paix retrouvent leur panne tant désiré par Israël, un groupe de pacifistes juifs se dirigent sur une embarcation maritime vers la bande de Gaza. Leur il’ intention est de défier, encore une fois, le blocus israélien et mettre en lumière les souffrances des Palestiniens qui vivent sur ce petit territoire qui est un ghetto inhumain.

    A bord de leur catamaran battant pavillon britannique, dénommé «Irène», leur voyage durera, sans aucune escale, 24 heures. Ils ont quitté le port de Famagouste situé en Chypre-Nord, avec une petite quantité d'aides. Ils sont Neuf militants en provenance d'Israël, de la Grande-Bretagne, d'Allemagne et des États-Unis. Le groupe a déclaré qu'il a pris une initiative symbolique, car il transporte des produits médicaux, un kit de purification de l'eau et des jouets éducatifs.

     

    Les autorités de l'Etat hébreu ont qualifié, pour marquer leur rejet, la mission "Irene" comme une «provocation». Andy David, porte-parole israélien des Affaires étrangères ministère, faute de ne pas aller directement à la dissuasion violente comme fut le 31 mai dernier pour la Flottille de la Liberté, leur suggère de passer par des ports égyptiens et Israéliens, soutenant pour vérifier qu’il n’y a pas d’armes à bord. Interrogé par des journalistes, pour savoir si la marine d'Israël serait tentée de laisser-faire ou d'intercepter les activistes juifs, il a refusé de commenter.

    L’Etat colonialiste dit avoir allégé des voies terrestres de passage vers Gaza, depuis mai. Mais maintient toujours le blocus naval, sous le prétexte que des armes de contrebande ne parviennent pas à la guérilla palestinienne du Hamas. Le blocus demeure car les produits qui arrivent à Gaza sont d’aucunes utilités pour les populations, un parfum ou un chocolat à Gaza, n’est pas un sac de ciment. Le premier est d’une futilité insoutenable et le second sert à la reconstruction des saccages de Tsahal.

    «Par rapport aux restrictions qui les ont précédés ce qui est très petite», a déclaré le capitaine de d'Irène, Glyn Secker, 60 ans, Britannique, se référant au prétendu assouplissement des restrictions. Rajoutant que « Gaza est bien une société barricadée avec d’énormes souffrance inhumaines. »

    Parmi les passagers de l’embarcation « Irene » un certain Reuven Moskovitz, âgé de 82, qui est le plus ancien membre du groupe et un survivant de l'Holocauste. Il a déclaré "Israël n'a pas de frontières morales…/… Je m'en vais parce que je suis un survivant. Quand j'étais dans un ghetto et presque mort, j'ai espéré qu'il y aurait des êtres humains qui serait faire preuve de compassion et d'aide. »

    Famagouste n’est pas le même point de départ, des actions en partance pour la Palestine à partir de Chypre et par voie maritime. C’est une première. Habituellement ce sont les ports dans le sud de la Grèce qui servaient aux humanitaires qui se dirigeaient vers  Gaza en 2008 à la mi-2009. Les autorités chypriotes grecques ont depuis interdit les traversées, à partir d’autres ports.

    Famagouste se trouve à environ 220 miles de la côte de Gazaouie. Il a été par le passé, entre 1946 et 1948, le port d’où de nombreux juifs ont été internés dans des camps par l'administration coloniale britannique. Alors qu’ils tentaient de rejoindre la Palestine, également sous la domination britannique à l’époque. Situé dans le nord de Chypre, Famagouste est maintenant sous contrôle turc, malgré qu’il s’est proclamé Etat indépendant sans être reconnu par Ankara.


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    La lecture du dernier livre de Rachid Boudjedra, Les figuiers de Barbarie, nous apprend que c’est le seul livre qui peut être considéré le véritable roman algérien. Parce qu’il est profondément enraciné dans le passé, le présent et l’avenir de ce pays dont les déchirements interpellent les observateurs. Sans offrant de solution aux crises qui secouent son pays, l’auteur manie la critique qui coordonne la vision subversive la plus aboutie.

     

    A la lecture du dernier né de Rachid Boudjeddra, « Les Figuiers de Barbarie », on est encore au doute, si un détail nous a échappé. Après avoir été jusqu’à la dernière page, on est tenté de relire. Et même après deux lectures, on ne se suffit pas d’avoir arpenté quelques faits de la guerre de libération, on se fie pas à avoir soldé l’épopée qui passe à l’antériorité sans avoir corrigé, ou accouché, ses non-dits.

    On retient d’emblée, et avec la méticulosité d’entre les lignes, une leçon qui rend jaloux de doctes historiens. Ceux qui tardent à magnifier les anonymes… Oui, c’est le roman algérien par excellence, alliant le passé sans camouflet pour tracer le destin, en transitant par le présent incommensurable. En restant sur un présent qui se décompose par des décrépitudes rapportées de l’actualité. La littérature algérienne colle toujours à son réalisme, sans égarer sa poétique !

     

    On se demande, après « Les figuiers de Barbarie » à quoi riment toutes les hyper-glorifications quasi sur-nationalistes des algériens ? Le comparatif de la critique soulève : Comment et pourquoi l’Inde qui a procréé par la révolte de Cipaye au 19ème siècle, la 1ère tentative d’insurrection libératrice puis a recouvert sa souveraineté sans effusion de sang, ne se targue pas de se considérer révolution ? Oui, pourquoi le peuple vietnamien, lui surtout, qui a assumé deux guerres successives, dont la dernière contre l’US-armée ne se revendiquent pas 2 révolutions ? En lisant…

    … « Les Figuiers de Barbarie », on est emporté dans un récit qui s’apparente à un divorce avec le clan, une distance avec l’absence d’erreurs et de férocité cachées. La formulation critique et constructive d’une mémoire affranchie de la domination de ces héros, est finalement dressée dans ce livre édifiant. Basta, d’une mémoire tronquée et étriquée par les héros qui n’ont rien d’humains, rien d’algériens. Les silencieux, les oubliés et les spoliés se relèvent.

    Précisément l’ordre familial assez prononcé, comme pour tourner définitivement la seule page des lâchetés des connivences du groupe auquel on adhère sans céder à la corruption, est revisité sans le recyclage de ses tabous. Ces derniers restent aimés et traduisibles comme le propre à chaque identité. C’est même le précis et le canon pour rompre avec la mémoire des étroitesses originelles, qui résident en soi. Et que ce livre tente de nous inculquer.

    Puis le factuel projet, de collectivité harmonieuse se désenchantant par ses funestes mentalités, puisé de cette mémoire n’ayant pas tracé son équilibre. On est tiré à bien des lectures, mais se redresse avec fierté celle de la critique sociale dont excelle Boudjeddra. Une presque parfaite lucidité, ne trahissant pas les réalités et leurs moult contextes. L’auteur est même l’intellectuel organique de premier plan, car ancien officier de l’ALN (Armée de Libération Nationale) et à l’écoute de son peuple, même si son antipathie au système en place depuis l’indépendance est légendaire.

    Livre, roman, de Rachid Boudjedra, parution 2010

    La sociologie politique dans la littérature algérienne nous donnait souvent de belles géographies, de jolis paysages et même des communautés brimées donc peu culpabilisées. Maintenant la qualité que se veut l’auteur de « L’escargot entêté », est celle des personnages comme dans les livres de Tennessee Williams. Les humains sont d’humbles héros, aux cœurs aussi vastes que toute la Terre. Puisqu’ils en sont au centre de cette écriture déployée telle une tablette magique venant de cette personnalité algérienne qui s’aime avant-gardiste et révolutionnaire.


    soirée francophonie à la librairie Le Divan le18/03/2010
    envoyé par gren65. - Regardez les vidéos des stars du web.


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    Deux cousins se déplacent par avion, pendant une petite heure qui s’étale sur des décennies, des siècles… Ils renouent avec leur meilleure plaisance : le voyage. Tellement tous les faits narrés sont dynamiques, se fécondent et se multiplient. Les deux amis, qui n’ont rien de familiaux, se délectent dans les jeux qui les rassurent et les comblent. Deux complices vissés dans toutes les crises algériennes, celles des manipulations et celles qui débouchent sur les allégresses, observent leur patrie.

    A dix milles mètres d’altitude, en dessus des Aurès (régions de l’est constantinois) les amours, tous illégaux, incestueux, aveugles et frustrants comme les côtoient quotidiennement chaque algérien, traduisent l’ample mal-être... Interviennent frères, mères et parents sans influer sur l’ode triste et diffuse que ce texte renferme… Un roman des intimités, enraciné dans la cellule familiale qui constitue l’exemple, le spécimen et le modèle de toute la société algérienne contemporaine.

    Donc, à cette hauteur, on observe le bas. Les champs de vision sont ouverts, comme le veut le raffinement romanesque. Et à la base brillent davantage les perles et les inconnus, pour la majorité des algériens, comme Fernand Yveton. Le communiste algérien exécuté, à la va-vite, à la peine de mort, par guillotine, sur ordre d’un certain Français Mitterrand.


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    La France, par la force des choses, de plus en plus impliquée dans la lutte contre l’AQMI 

    Le témoin du plan Vigipirate passe au rouge en France, pour plusieurs données qui sont d’ordre idéologiques, mais aussi celles liées à l’actualité. Cette dernière ne cesse de faire échos d’évènements concernant la France. Qui, elle, se veut depuis toujours réactive dans plusieurs faits d’insécurité exogènes à son territoire, mais en rapport avec ses administrés. La prise en chasse d’un groupe de pirates preneurs d’otages dans la zone de la corne d’Afrique, dénote cette manière française de régler certaines affaires qui la touche.

    La France semble être désormais plus impliquée dans la mise d’ hors d’état-de-nuire de l’AQMI, depuis l’assassinat de l’otage Michel Germano. C’est le 11 septembre (Sic ! Quelle coïncidence avec le même jour de 2001 aux states !) que le 1er responsable de l’antiterrorisme français, Bernard Squarcini, sur le JDD (Journal Du Dimanche) avait affirmé que la menace d’un attentat sur le sol français n’a "… jamais été aussi grande…"

    Aucun attentat n’a été déjoué depuis cette déclaration. Cependant parmi les personnalités qui ont vu leur protection renforcée, le recteur de la mosquée de Paris et ancien président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubekeur. Connu pour être partisan engagé pour "un islam modéré", communément islam de France, l’imam a quelque peu été surpris. Une garde permanente de 2 hommes lui a été accolée, dès le jour où le ministre de l’intérieur avait aussi fait part, lui-aussi de l’existence d’une menace.

    Polygamie et Burqa en France : on ne peut être plus claire en matière d’islam de France.

     

     

    Et ce n’est pas uniquement la montée du signal, au rouge, du plan « Vigipirate » en hexagone, après une alerte fournie par les services secrets algériens, qui indique une telle démarche de la participation directe de la France dans la lutte anti-terroriste sur la rive sud de la méditerranée…

    … Les arguments ne manquent pas, mais est-ce vraiment nécessaire et politiquement opportun ? Où bien, cet interventionnisme reflète-t-il aussi une place de coordination, dévolue à la France, par les pays qui ont des territoires transfrontaliers communs gangrénés d’hommes armés et décidés. Venir en aide aux pays subsahariens où les hordes terroristes, se déclarant succursales de la vaste nébuleuse d’Oussama Belladen, ont trouvé refuge, est le raisonnement le plus admis.

    Selon le dernier communiqué de l’organisation islamo-terroriste, la mort de l’otage français est due à une mauvaise gestion de l’affaire par la présidence française. Une manière de dire que rançonner un Etat, comme fut pour les cas allemands d’il y a quelques années déjà et le tout récent de l’Espagne, devait fonctionner. Nombreux pays dont l’Algérie, qui est le pays le plus concerné par cette violence, se sont sentis offusqués du paiement de contrepartie pour la libération d’otages. Mais sa voix n’a pas été si loin !

    L’adoption, le 14 septembre, d’une loi interdisant le voile islamique intégral dans l’espace public, est aussi parmi les motifs idéologiques de cette présence française dans la lutte anti-djihadiste. C’est le cas aussi en matière de matrice politique, la participation du contingent français aux opérations en Afghanistan.

    Mais c’est en multipliant ses actions, tant pour protéger les ressortissants hexagonaux, en installant au Niger un casernement de 80 hommes depuis le 19 septembre 2010 et en participant, auparavant avec l’armée mauritanienne, à une opération considérée comme un échec ayant débouché sur l’assassinat de Germano, qui motive cette avancée au front des combats, là où stationnent des factions (une ou plusieurs ? Personne n’a la répense !) de l’AQMI.

    L’enlèvement, dans le nord du Niger, vendredi, de cinq Français employés du groupe« Areva », ainsi que l’alerte algérienne qui a indiqué qu’il s’agit d’une femme qui s’apprête à commettre un acte terroriste, poussent à croire aussi que la véhémence de la France est due à son exposition, quasi établie, à des actes criminels.


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    … Après la victoire sur le communisme, à droite toute.

    Souvent évoqué, le comportement du pouvoir Sarkozy est passé au stade de ne plus pouvoir cacher sa vraie nature d’ultra-droite. D’ailleurs ce n’est une particularité française, nombreux pays occidentaux se rétractent, virent au nationalisme étroit construit sur les phobies collectives.

    Les tea party des Etats-Unis n’en démordent pas et continue de s’opposer à la construction de « La maison de Cordoue » au graound Zero, avec le soutien d’une certaine église ainsi que d’une large faction du parti républicain conduite par Sarah Palin. La médiatisation du prêtre qui projetait de brûler le Coran, a révélé aussi l’image exacte des tréfonds idéologiques de cette néo-droite. Celle qui sort victorieuse sur l’ex bloc socialiste, qui est lui-aussi occidental comme tout autre pays actuellement prêt à faire du libéralisme le champ fertile des assauts réactionnaires des classes bourgeoises…

    L’Autriche, la Suisse et la Hollande se sont dotés de pouvoirs nationalistes et stigmatisent étrangers (immigration), l’islam et ainsi que toutes formes d’égalité inspirée du socialisme. Les pays du capitalisme orthodoxe, comme le Japon, juge mieux de reprendre les valeurs et repères locaux pour chaque pays, au sens d’égoïsme patriotique inconscient de l’étroitesse d’une patrie par rapport à la mondialisation. 

    Elections législatives en Autriche - Droite Nationale FPÖ !
    envoyé par FranceDomTom. - L'actualité du moment en vidéo.

    A l’opposé, les nouveaux pays qui émergent sont majoritairement dirigés par des régimes de gauche. Leur capitalisme au stade primaire tire profit de la globalisation. Comme ils articulent leurs essors sur les expériences écologiques et sociales bien plus différentes que celles des nations qui ont pris une victoire sur le communisme dirigiste. Ils tentent, ces émergents, de parer aux inégalités et se préoccupent de leur environnement, car nombreuses de leurs régions préservent la nature, et souvent à l’état de virginité.

    Dans ce contexte qui a le modèle auquel appartient la France, a comme orientation générale de faire du libéralisme le plus ouvert l’outrage des plus riches à l’encontre des couches vulnérables, même en violant les accords continentaux et l’esprit des règlementations et pactes internationaux.

    Le pape ne s’est pas privé de plaider la cause des roms, pris en chasse par la razzia contre les misérables. Les déclarations de Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, chargée de la justice, à l’égard de la politique de la France, sur le même sujet des roms, est largement en phase avec la dure option du capitalisme sauvage jouissant des largesses libérales. Sarkozy s’est illustré par le sauveteur de ce capitalisme, qui dans la même conjoncture s’attaque aux retraites et demandent aux salariés plus de labeur, dixit le travailler plus.

    L'ONU ne s’est pas retenue par la voix de Mme Pillay, Haut commisaire de l'Onu aux droits de l'homme, a « exhorté les Etats Européens dont la  France à adopter une politique permettant aux Roms de surmonter leur  marginalisation ». Le message en réalité est suscité par le comportement du pouvoir français. Car elle a déploré « le démantèlement" des camps de Roms en France. »

    L’Union Européenne suit étroitement la situation. Bruxelles se sent remise en cause quant à libre circulation des personnes, elle a rappelé à la France de «respecter les règles» pour l’établissement des personnes dans l’espace européen. Comme tout citoyen, les Roms ont droit et sont censés en bénéficier. José Manuel Barroso a souligné son soutien à Viviane Reding, affirmant qu'elle "parlait au nom de la Commission toute entière", malgré qu’il a apporté une certaine nuance dans ses propos. Mais réclame par courrier des explications rapides de la France, contre laquelle la Commission envisage des poursuites.


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    C’est l’accaparement du pouvoir par la perversion de la constitution.

    En Algérie, tellement le temps passe vite depuis l’indépendance, et le sursaut du 5 octobre 1988, il n’est encore l’heure à l’alternance. Bouteflika sort de ces méandres lointains… A part la constitution, il n’y a rien qui puisse être ce « système ». Seule celle, votée en 1989 a valeur de détenir ce titre de texte global et régulateur, parce qu’elle charrie lourdeur de son poids.

    En Algérie, tellement le temps passe vite depuis l’indépendance, et le sursaut du 5 octobre 1988, il n’est encore l’heure à l’alternance. Bouteflika sort de ces méandres lointains… A part la constitution, il n’y a rien qui puisse être ce « système ». Seule celle, votée en 1989 a valeur de détenir ce titre de texte global et régulateur, parce qu’elle charrie lourdeur de son poids.

    L’aspiration des algériens à modifier cet élément identifié, j’entends SYSTEME de GOUVERNANCE et REGIME. Que la refonte des règles d’existence et de fonctionnement la société, soit une chimère. Et les citoyens, si ce n’est pas une peuplade, ils attendent que se termine la 3ème mi-temps d’un président qui a pris en otage le pouvoir. Ah, la constitution.

    Cette 1ere législation du pays est au cœur de la question du pouvoir, dixit "la gouvernance et le système qui s’en occupe". Elle a l’air d’un décret, la grande loi !

    Un paradoxe conflictuel habite les choses communes aux algériens, a détruit le mental collectif et a annihilé les espérances. Comment les réhabiliter par le changement ? On a beau sacraliser le Coran et autres segments de la personnalité algérienne, nous sommes appelés à respecter notre maison et l’atmosphère législatif (les règles de vie) pour qu’elle nous abrite ou nous embarque dans l’harmonie.

    La revendication de traduire devant un tribunal les acteurs qui ont saccagé la valeur de la 1ère loi du pays est une nécessité. Et non pas une dématérialisation de la conduite, elle est une obligation envers les générations qui recherchent la confiance, la stabilité et la démocratie. Comme pour remettre en place le pacte national qui fait des algériens CONSTITUTIONNELLEMENT une société ? Et il n’y a pas de relents revanchards ou autre "DERRIERES" ou autres pensées à replacer dans l’ordre les chers acquis de ce peuple.

    Les "bafoueurs" de l’esprit juridique de la société algérienne, sont devant l’Histoire ceux qui ont porté atteinte à la constitution algérienne. Et ils sont au nombre de 2, sans aucun autre.

    Dans l’imaginaire du peuple algérien, existe un projet de société, que cela puisse paraître utopique ou non encore établi. UN PROGRAMME EXISTE ! Celui de conduire l’évolution (progrès), l’égalité (entre les personnes) et la légalité (les fondements du fonctionnement et rapports des composantes de la société) et enfin la vision d’avenir.

    Ces voies préconisaient, dans le projet national, l’avenir de toute société et nation. Et elles existent sur une base "anticipatrice" puisée du réalisme -SURTOUT et en 1èr lieu. Que d’uniquement la solitaire mémoire, qui vient en seconde source de ce destin qui ne confond pas avec la décadence.

    Alors ceux qui ont violé ce projet national, en caricaturant la constitution, doivent payer pour crédibiliser ce qui a été déjà fait. Et ils sont 2, rien de plus.

    1- Le piétinement de l’article 40 de la constitution de 1989, relatif au segment religieux. L’art 2 aussi est, originellement, aussi une lourde tare. La responsabilité est de Chadli.

    2- Cette faiblesse constitutionnelle a permis à applaudir la 3ème mi-temps de Boutef. Ici, la personne de ce dernier d’abord, ainsi que le parti politique qui squatte le grand symbole des 3 lettres F.L.N. qui ont une appartenance à la mémoire collectif, sont incriminés.

    Si des projets de travail exposent une quelconque démarche, ils n’abordent pas un sens pratique du changement voulu. Et c’est parce qu’un certain moment, les errements ne font pas fait croire que la légalité est avant tout une éthique sociale et politique.

    La clarté est : mettre la main dans le trafic de la constitution algérienne, a obligé la démission d’un monsieur qui s’appelle Benbitour. Même s’il a la conviction de n’avoir été pas d’accord avec les méthodes de travail du président Boutef, ce qui est trop simpliste, c’était le bain d’un régime anticonstitutionnel qui est l’origine de la gravité des crises anciennes et nouvelles. Y compris celle qui par honnêteté certainement a obligé, cet algérien assez modeste et effacé, de se détourner de l’actuel président.

    Pour replacer ce fait dans le contexte à la fois du passé et l’avenir, la HONTE ET L’HUMILIATION faite aux algériens par le 3ème mandat de Boutef, exige de parler de l’assemblée nationale qui a fomenté un club dit : Parti FLN, qui a cautionné le 3è crime et a torturé bien des poètes.

    Comme il est fondamental de revenir au cas Chadli sans complaisance, ni faux-semblant. L’homme est une calamité, qui a commis avec El-Azhari (le faux dévot El-Ghazali) prêchant sur le 1er média la TV", pendant les années 80, L’APPEL AU DJIHAD. Celui qui a fait 200 000 victimes et a permis au Aâlim "du Foul et du Zite" (fève et huile)d’insulter notre valeureux Kateb Yacine.

    Au point de recommander au peuple algérien de ne pas accepter que soit enterré cet intellectuel, engagé qui est resté ainsi jusqu’à sa mort, dans son propre pays sous la terre qu’il a farouchement édifiée.

    DIEU MERCI l’auteur de "Mohamed Prend Ta valise", de "La Guerre de 2000 ans", de "LES ANCÊTRES REDOUBLENT DE FEROCITE" et de NEDJMA est mis sous le sol de la généreuse Algérie, à côté de Boumediene et de l’Emir Abdelkader.

    Alors que le système qu’il a combattu ne fait que s’amuser… de la constitution.


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